ART | EXPO

Tobias Pils, Michael Williams

07 Oct - 07 Jan 2018
Vernissage le 07 Oct 2017

L’exposition « Tobias Pils, Michael Williams » au Consortium, à Dijon, présente des tableaux des deux peintres : des œuvres personnelles ou réalisées en commun qui témoignent d’un attrait commun pour l’ambigüité, entre figuration et abstraction, réel et imaginaire, liberté et rigueur formelle.

L’exposition « Tobias Pils, Michael Williams » au Consortium, à Dijon, réunit pour la première fois des œuvres de ces deux peintres : des tableaux reflétant leur style respectif, et deux œuvres réalisées en commun.

Tobias Pils, Michael Williams, deux pratiques picturales ambigües

Peintres issus de la même génération, Tobias Pils et Michael Williams entretiennent depuis déjà longtemps une amitié qui se concrétise pour la première fois par une exposition commune. En concevant celle-ci à quatre mains, l’artiste autrichien et l’artiste américain proposent une mise en regard de leurs identités picturales, puis une association de l’une et l’autre à travers deux toiles de grand format réalisées ensemble.

Les peintures de Tobias Pils mêlent abstraction et figuration comme leur inspiration mêle état onirique et état éveillé. Faites de taches, d’éclaboussures ou d’aplats de couleurs, de boucles, de spirales, de gribouillages et de lignes irrégulières qui semblent se développer suivant des directions aléatoires, elles sont le fruit d’une grande concentration autant que d’un laisser-aller à une sorte de vertige.

L’abstraction et la figuration se mêlent dans les tableaux de Tobias Pils et Michael Williams

Chez Michael Williams, l’alliance de motifs abstraits et d’éléments indiscutablement figuratifs est la source d’un doute constant dans l’interprétation de ses tableaux. L’instabilité est au cœur de la démarche du peintre qui donne à voir un réel en transformation permanente, où les entités les plus familières et tangibles peuvent subitement devenir ambigües. Ainsi les tableaux intitulés Arguing with the Goat, You Can’t Win ou encore New Field voient les scènes ordinaires qu’elles représentent parasitées par des éléments formels hétérogènes. Au milieu de paysages et bâtiments banals et de personnage à l’allure parfois proche de ceux des cartoons se glissent des formes indéfinies, évoquant le graphisme des graffitis.

Les pratiques de Tobias Pils et Michael Williams partagent un rapport quasi intuitif à l’acte de peindre, une volonté de laisser s’exprimer jusqu’à l’excès la liberté formelle, selon des modalités plus rigoureuses qu’il n’y paraît au premier regard.

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