PHOTO

The Knot Theory, Taksim Musterek

Communiqué de presse
Beliz Demircioglu, Berrak Yedek
The Knot Theory, Taksim Musterek

Horaires : 18h : conférence : « Et si on parlait danse ? ». 20h : soirée spectacles

The Knot Theory
— Chorégraphie : Beliz Demircioglu Cihandide (avec Günes Çaglar)
— Scénographie : Aylin Kalem
— Technique : Ercan Cihandide, M.D. et son équipe
— Sound Design : Selçuk Artut
— Monologue :  » The Seven Bridges » de Königsberg (français)
— Dialogues : Günes Çaglar
— Production : boDig

Chorégraphe et artiste multimédia, Beliz Demircioglu poursuit avec The Knot Theory un travail sur l’interaction entre masse corporelle et flux visuels. Expression d’un problème à résoudre ou au contraire moyen de faire le lien, le nœud procède d’un geste qui, de manière positive ou non, unit ce qui ne l’était d’abord pas. C’est la nature de ce geste que The Knot Theory entend explorer, en allant chercher, derrière la surface des choses, des êtres et des images, les incidents fondateurs de notre rapport au monde et à la modernité.

Le nœud est-il un problème à résoudre ? Ou un lien qui répare une déchirure ? Ou peut-il être les deux à la fois ? Alors que la « Théorie du Nœud » analyse la surface des choses et, en dessous, les aspects des incidents et relations, elle est affectée par la théorie mathématique des Sept Ponts de Königsberg, et les probabilités créées par l’interactivité des technologies. The Knot Theory est une recherche à partir du langage corporel qui questionne profondément un puits de possibilités.

Taksim Musterek
— Concept, chorégraphie et danse : Berrak Yedek
Concept, chorégraphie et danse : Berrak Yedek
— Ney : Burak Yedek
— Co-direction: Aylin Kalem
— Technologies en scène : Armando Menicacci
— Interaction sonore : Tolga Tuzun
— Lumières : Kemal Yi

C’est autour de la danse traditionnelle turque que développe quant à elle l’univers chorégraphique de Berrak Yedek, en intégrant à la pratique de cette danse de nombreux éléments interactifs sonores et visuels. Sur scène, une danseuse et un joueur de ney développent un dialogue sensuel et muet, que les images projetées sur un écran et le travail numérique du son viennent enrichir, offrant au spectateur la relecture contemporaine de cette danse à la connotation si profondément traditionnelle.

Taksim Musterek est un travail qui a pour intention de développer un subtil dialogue entre le son et le mouvement. Avec pour point de départ une forme ancienne de musique turque traditionnelle, la pièce propose une performance contemporaine basée sur la suggestion et l’improvisation à travers la pratique du taksim.

Le « taksim » est traditionnellement la partie d’improvisation sans rythme dans la musique turque traditionnelle. « Mü » signifiant « mutuel » ou « collectif », se concentre plutôt sur la nature de l’interactivité matérialisée par l’emploi de technologies digitales sur scène.