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The Fall

29 Nov - 14 Jan 2006
Vernissage le 29 Nov 2005

Son installation vidéo retrace la lente descente du ciel jusqu’au fond de l’océan d’un aviateur en parachute. Une poésie visuelle où l’on oublie le drame de l’accident.

Communiqué de presse
Mel O’Callaghan
The Fall

La galerie schleicher+lange présente pour la seconde fois une exposition de l’artiste australienne Mel O’Callaghan avec une installation vidéo, the Fall.

Cette vidéo retrace la descente du ciel jusqu’au fond de l’océan d’un aviateur mort accroché à son parachute. L’artiste a été inspirée par l’image d’un aviateur mort au fond de la mer dans une publication de Jacques Cousteau (Un Monde Silencieux).
Malgré cette source précise, la réinterprétation de Mel O’Callaghan ne présente aucun caractère anecdotique ni pathétique mais propose une poésie visuelle où l’on oublie le drame de l’accident. La violence et la précipitation de la chute sont tempérées par un nouvel espace-temps où la chute est un lent processus de dérive. La beauté de celle-ci nous fait presque oublier l’événement dramatique dont la présence n’est pas tellement dans l’image que dans le son qui dramatise la scène. Cependant il n’y a aucune volonté de montrer l’horreur de cette mort mais plutôt la beauté plastique de la chute. Ainsi le spectateur est fasciné par le mouvement et les déformations du parachute au contact de l’air puis de l’eau.

Mel O’Callaghan ne décrit ni les circonstances de la chute ni le paysage environnant, laissant ainsi le mystère autour de l’accident redoublé par l’obscurité opaque de la scène qui ne laisse entrevoir aucun élément permettant une identification du lieu. La vidéo est un lent déroulement de la chute en plan rapproché, sorte de sculpture mouvante semblable aux sculptures en porcelaine de l’artiste.

Les différents éléments de cette oeuvre sont caractéristiques du travail vidéo de Mel O’Callaghan où les personnages se meuvent dans un espace indéfini, presque imaginaire, aux contours imprécis et aux couleurs architecturales qui témoignent de sa formation en architecture. Cependant dans son oeuvre, l’architecture est plutôt évoquée par les titres qui indiquent souvent un lieu ou une idée de déplacement (Somewhere, the Fall, the Mountain, We walked all day). Tout comme dans Somewhere récemment présentée par la galerie schleicher+lange, chez Mel O’Callaghan les personnages sont en constant déplacement, en allant d’un espace inconnu à un autre traduisant ainsi une idée de passage, de traversée, à travers des espaces imperceptibles semblables au rêve.

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