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The Dawn of Man

10 Mai - 03 Juil 2010
Vernissage le 07 Mai 2010

Nicolas Delprat a choisi de mettre en amorce le titre de la section d’ouverture de 2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Barrant littéralement l’accès aux salles, «The Dawn of Man» inscrit en néon rouge sur un mur laqué noir — dont l’effet miroir renvoie le visiteur à son propre reflet — devient alors le sous-titre d’une forme possible de narration.

Communiqué de presse
Nicolas Delprat
The Dawn of Man

En apparence, le travail de Nicolas Delprat semble rendre compte d’un monde déréalisé, déshumanisé, où seuls persisteraient des paysages totalement désertés de toute présence humaine, si les toiles ne dévoilaient les vestiges d’une activité figée (Derrick) quand elles ne supposent pas une vie hors champs, rendue perceptible par l’agitation de faisceaux lumineux dont on ne peut identifier pour autant la provenance (Zones). En choisissant des formats souvent aux limites de l’échelle humaine, l’artiste confronte, de manière frontale, le visiteur avec le paysage représenté, l’invitant à une véritable expérience physique de l’espace dans laquelle ce dernier se retrouve littéralement absorbé, attiré par les propriétés organoleptiques du rayonnement chromatique de la couleur.

Ses peintures empruntent principalement leurs sujets à des images de films de science fiction que le spectateur peut aisément identifier sans pour autant jamais être sûr que l’image projetée sur la toile existe réellement dans le film cité. En reproduisant de mémoire ces images rémanentes, particulièrement ancrées dans l’inconscient collectif, l’artiste reconstruit le scénario d’un film constitué d’images génériques qu’il peut alors projeter sur les murs de l’espace d’exposition en une succession de toiles comme une suite d’arrêts sur images.

Pour le Centre d’art de Vénissieux, l’artiste a choisi de mettre en amorce le titre de la section d’ouverture d’un des films culte du genre: 2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Barrant littéralement l’accès aux salles, «The Dawn of Man» inscrit en néon rouge sur un mur laqué noir — dont l’effet miroir renvoie le visiteur à son propre reflet — devient alors le sous-titre d’une forme possible de narration dont il serait devenu le héros et dont le grésillement du transformateur en serait la bande son.

Ce «crépuscule» de l’humanité qui rejoint les intérêts de l’artiste pour le saisissement de la lumière apparaît de manière manifeste dans l’ensemble de ses oeuvres. Procédant par aura diffuse, les toiles semblent tenter de capter les multiples variations de la lumière et rendre à l’image fixe une forme animée, définissant les contours d’une peinture devenue «atmosphérique».

Dans le scénario d’exposition proposé par l’artiste, le visiteur est placé au coeur du dispositif, invité à progresser d’une toile à l’autre jusqu’à devoir rebrousser chemin.

Christian Alandete (Texte extrait du catalogue de Nicolas Delprat / The Dawn of Man)

Vernissage
Vendredi 7 mai à 18h30.

Evénement
Vendredi 15 juin à partir de 19h.
Conférence de Georges Rey «Lumière et cinéma». A l’Espace arts plastiques (en lien avec l’exposition de Nicolas Delprat)

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