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The Cremaster Cycle

PHélène Sirven
@12 Jan 2008

Dans le monde baroque, parfois exotique, des films, dessins, sculptures, photographies et installations de Matthew Barney, le désir active le malaise et la délectation. Un circuit intime, tragique, mais non dénué d’humour.

Plis et replis du corps de l’artiste dans des paysages presque cruels.

Après l’impressionnante exposition du musée Ludwig à Cologne, le cycle Cremaster déploie encore autrement ses boucles séduisantes dans les espaces de l’ARC, soigneusement aménagés sous la direction de Matthew Barney.
Sa beauté physique, perceptible sous les muqueuses artificielles et les maquillages, rejoint celle des étoffes, des matières organiques, synthétiques, des gouffres et des étendues, des objets et des postures qu’il met en scène.

Le parcours proposé dans le musée montre parfaitement comment le paysage et le corps s’imbriquent dans une totalité nécessairement prothétique — la liste des œuvres et leurs composantes (voir ci-dessous) en exprime précisément la dimension baroque. Au sein de ce monde parfois exotique, le désir active le malaise et la délectation. Il pénètre de part en part les films, les produits «dérivés» — dessins, sculptures, photographies — qui mêlent en définitive l’amont et l’aval du processus créatif.

La grande maîtrise technique de l’artiste californien est au service d’un onirisme combinatoire très particulier ainsi que d’un art consommé de la citation. Mythologies et pratiques extensives du corps alimentent un circuit intime, tragique mais non dénué d’humour — un cycle peut-être achevé aujourd’hui.
Dans l’ensemble troublant, faussement lisse, des œuvres de Barney, le muscle de Cremaster est la métaphore de la mécanique de l’appareil génital masculin, la garantie de son équilibre vital et de sa différenciation. Il s’accompagne de la présence non moins troublante d’une matrice féminine en quelque sorte «analisée», inscrite dans différents personnages des cinq Cremaster : par où, en effet, les grains de raisin transitent-ils lorsque, dans Cremaster 1, Marti Domination les a fait glisser élégamment de l’orifice creusé sous la table dans son orifice buccal avant éviction par l’orifice métallique du pied chaussé?.

Matthew Barney travaille sur les limites, les potentialités, les contraintes préparatoires en interrogeant origines et archétypes. Il semble aussi prendre fortement en considération la bizarrerie de la société américaine, les dangers que la volonté d’ordre génère, enfin l’importance du jeu irrégulier entre vitesse et lenteur. Barney aime avec rigueur les dérèglements, il puise dans le réel pour créer l’illusion sans écarter l’ambiguïté. Il suffit de regarder de près et de loin sculptures, films, photographies, sous-tendus par les nombreux dessins, pour comprendre en quoi le dérèglement fin ou plus direct de la forme agit sur notre rapport au monde dans notre histoire la plus dissimulée.

On a rapproché l’œuvre fascinante de Matthew Barney et celle de Marcel Duchamp ; la mariée serait ici hybridée par de capricieux célibataires. Et la célébration luxueuse d’une différenciation des sexes accomplie au cours des mouvements ascendants et descendants du muscle de Cremaster semble teintée de nostalgie. Au-delà de la mythologie et des regrets, on pourrait envisager l’œuvre totale de Matthew Barney comme une longue série de vanités postmodernes, peut-être déjà fatiguées par leurs étirements de rapports formels et chromatiques.

Les fragments de chairs, les prolongements variés, les accessoires insolites subissent l’attraction du vide dans une narration impossible. Les films constituent de ce fait des replis où se tapissent des figures indéterminées, à la limite de la chute, au cours de traversées et de passages assez douloureux mais toujours suaves.
L’informe et la forme, la courbe et la rectitude, l’artifice et la nature conjuguent ici leurs efforts pour proposer une incertitude indispensable à toute œuvre. Barney est ce sculpteur qui produit des images comme des matières savantes au risque de son corps, de son vieillissement, au risque de l’épuisement qui guette toute performance.

La couleur (plutôt maniériste que pop) enveloppe les objets et de leurs environs avec une sensualité qui reste pudique ; la distance du rêve semble toujours maintenue : nous n’avons pas vraiment accès à ce spectacle envoûtant, iconique et musical, auquel Barney nous convie. Sa douceur, sa bienveillante cruauté nous avertissent au fond que les métamorphoses les plus lubrifiées ne peuvent pas encore nous soustraire à notre finitude et que le travail artistique est l’un des champs les plus fertiles de notre liberté, avant clonage.

Matthew Barney :
On peut compter 17 espaces aménagés, selon un parcours qui commence à partir de l’œuvre installée dans l’escalier central. L’exposition se poursuit en gravissant les marches de l’escalier situé à gauche de cette pièce. Chaque ouverture (porte) qui sépare les salles est bordée de toile molletonnée blanche avec cordons blancs et œillets cerclés de métal.

1. Escalier central
— Cremaster 3. Oonagh MacCumhail : The Case of The Entered Novitiate, 2002. Plastique lubrifié intérieurement, uréthane et thermoplastique moulés, plastique prothétique, acier inoxydable, acrylique, terre et pommes de terre dans une vitrine polyéthylène et acrylique. 152 x 185 x 201 cm.
— Cinq bannières du cycle Cremaster.
— Moquette orange (à droite de l’escalier) et verte (à gauche) en astroturf sur le sol avec partie centrale en moquette grise.

2. Escalier à gauche
— Cremaster 3. The Giants’Causeway, 2002. Une des trois photographies Cibachrome dans un cadre acrylique vert. 106,7 x 86,4 x 3,8 cm.
— Moquette verte en astroturf sur le sol.

3. Espace introductif (face à l’Aquarium)
— Cremaster, 1994-2002. Cinq Cibachromes relatifs aux cinq Cremaster dans des cadres en plastique autolubrifiant blancs. 104,8 x 87 x 2,5 cm.

4. Aquarium
— Moquette en astroturf divisée en parties orange et verte, blason du Cremaster 3 sur chaque couleur .
— Cremaster 3. Partition, 2002. Vaseline, plastique lubrifié intérieurement, système de réfrigération, thermoplastique moulé, acier inoxydable et astroturf. 193 x 7,92 x 5,36 cm.

5. Première salle
— Cremaster 1. Goodyear Field, 1996. Plastique autolubrifiant, plastique prothétique, vaseline, silicone, astroturf bleu, vinyle moulé, tapioca moulé, polyester moulé, rubans en polyester, perles, speculae et Pyrex. 137 x 681 x 823 cm.
— Deux écrans diffusant le film Cremaster 1, 1996. DVD, 40 mn 30.
— Frise sous plafond composée des blasons du Cremaster 1.

6 et 7. Dans les deux espaces contigus suivants
— Cremaster 2. The Cabinet of Gary Gilmore and Nicole Baker, 1999-2000. Alvéoles en polycarbonate, cire d’abeille, cire microcristalline, vaseline, nylon, polyester, vinyle, moquette, chrome, plastique prothétique, cristaux de sel solaire moulés en résine époxy, argent fin et deux vitrines en nylon acrylique (une vitrine dans un espace, l’autre dans l’espace suivant). 147 x 5,59 x 2,62 cm.
— Douze photographies de Cremaster 2. The Drones’Exposition, 1995. Douze Cibachromes dans des cadres en acrylique blanc-crème.(Six photographies dans le premier espace, six dans l’espace suivant). Dimensions variables (ici environ 100 x 100 cm).
— Cremaster 2 . The Cabinet of Harry Houdini, 1999. Nylon moulé, cristaux de sel solaire moulés de résine époxy, polypropylène tissé, plastique prothétique et cire d’abeille.(Cette sculpture est située dans le deuxième espace). 212 x 163 x 180 cm.
— Sol des deux espaces recouvert de moquette astroturf bleue.

8. Quatrième salle
— Écran diffusant Cremaster 2, 1999-2000. DVD, 1h19 mn.
— Trois éléments (meuble, barres de sel, selle mobile) de l’antichambre de The Drones’ Exposition, 1999. Nylon, acrylique, acier, sel, cristaux de sel solaire moulés en résine époxy, laiton gravé et chromé, cuir, argent fin, cuivre, plomb, selle hongroise féminine. Dimensions variables (ici environ 260 x 500 x 260 cm).

9. Cinquième salle
— Cremaster 3. Mahabyn, 2002. Trois Cibachromes dans des cadres en acrylique blancs.
Au centre : 119,8 x 137,2 x 3,8 cm. De part et d’autre : 106,7 x 86,4 x 3,8 cm.
— Cremaster 3. The Giants’ Causeway, 2002 . Un Cibachrome dans un cadre en acrylique blanc. 106,7 x 86,4 x 3,8 cm.
— Cremaster 3. Gary Gilmore, 2002. Un Cibachrome dans un cadre en acrylique vert. 137,2 x 111,8 x 3,8 cm.
— Cremaster 3. Chrysler Imperial, 2002. Sculpture en cinq parties, béton moulé, vaseline moulée, thermoplastique moulé, acier inoxydable, marbre et plastique lubrifié intérieurement. Quatre éléments de 60 x 150 x 230 cm chacun. Un élément de 170 x 400 x 430 cm.
— Cremaster 1. Goodyear Gates, 1997. Deux des six bannières en polyester et satin acétate, ruban en nylon, acétate, hampe et support mural en polyéthylène. Bannières : 90,2 x 139,7 cm. Hampes : 106 cm de long, ?12,1 cm. Supports : 17 x 33 x 17 cm.
— Bannières de Cremaster 2. The Drones’ Exposition, 1999. Douze bannières en soie, douze hampes en nylon et un support mural en nylon. Dimensions variables (ici environ celles des bannières de Goodyear Gates).
— Cremaster 3. Crown Imperial, 2002. Cinq bannières en satin duchesse bordé de soie, satin polyester de mariée, polyester/lurex, organza, polyester/lurex lamé, rayonne, fil à broder en métal, ruban de satin double face suisse, cinq hampes en aluminium et support mural en acier inoxydable. Bannières : 99,1 x 137,2 cm. Hampes : une de 213,4 cm de long ; deux de 182,9 cm de long ; deux de 152,4 cm de long. ? : 2,5 – 7,6 cm. Supports : 45,7 x 86,4 x 35,6 cm.
— Cremaster 4. Quocunque Jeceris Stabit, 1995. Trois bannières en satin de mariée et tissu écossais de l’île de Man, ruban en plastique prothétique, trois hampes en plastique lubrifié intérieurement et support mural en plastique lubrifié intérieurement. Bannières : 89,5 x 138,4 cm. Hampes : 194,3 cm de long, ? : 7,6 cm. Support : 30,5 x 50,8 x 11,4 cm.
— Cremaster 5. Proscenium, 1997. Cinq des dix bannières en polyester satiné, satin ancien, satin de soie, rayonne / coton de Bengale, taffetas acétate, poly-charmeuse, crêpe, ruban de satin, cinq des dix hampes de drapeaux en nylon, un des deux supports en nylon, dix des vingt dés à coudre en argent fin. Bannières : 86,4 x 132,1 cm. Hampes : 182,9 cm de long, ? : 7,6 cm. Support : 16,5 x 91,1 x 40,6 cm.

10. Sixième salle
— Cremaster3. Perfect Ashler, 2002. Quatre Cibachromes dans des cadres blancs en acrylique et un Cibachrome dans un cadre orange et vert. 71,1 x 61 x 3,6 cm chacun.
— Deux écrans projettent Cremaster 3, 2002. DVD, 3h01.
— Cremaster 3. The Cloud Club, 2002. Piano Mason & Hamlin Symetrigrand, acier inoxydable, argent, nacre blanche, nacre bords dorés, bords noirs, nacre verte, incrustations de triangles de bois d’acajou du Honduras, bois tressé, noyer, loupe de frêne, loupe de séquoia, loupe de madrone, plastique lubrifié intérieurement, marqueterie de laurier du Chili, béton, argent fin, pommes de terre. 145 x 274 x 213 cm.

11. Couloir
Vitrine 1 :
— Choregraphic Suite, 1996. Trois des douze dessins. Acrylique, vaseline et crayon sur papier dans des cadres blancs en carreau, en vinyle vernis et plastique autolubrifiant. 45 x 48 x 7 cm.

Vitrine 2 :
— The Ballad of Nicole Baker, 1999. Mine de plomb et vaseline sur papier dans un cadre en nylon blanc. 23,3 x 29,8 x 3,8 cm.
— Trois dessins de The Drones’ Exposition, 1999. Mine de plomb, vaseline sur papier dans des cadres en nylon crème. 30,5 x 35,2 cm chacun.

Vitrine 3 :
— Deux dessins de The Drones’ Exposition, 1999. Mine de plomb, vaseline sur papier dans des cadres en nylon crème. 30,5 x 35,2 cm chacun.

Sur les murs :
— Cremaster 1. Green Loundge Manual, 1995. Deux épreuves aux sels d’argent dans des cadres blancs en plastique autolubrifiant. 56 x 67,3 x 2,5 cm et 65,4 x 57,2 x 2,5 cm.
— Cremaster 2. Korihor, 1999. Épreuve aux sels d’argent dans un cadre blanc-crème en acrylique. 109,5 x 86 x 2,5 cm.
— Cremaster 3. Duegard of The Entered Apprentice, 2002. Trois épreuves aux sels d’argent dans des cadres blancs en acrylique. Au centre : 86,4 x 71,1 x 3,8 cm. De part et d’autre : 71,1 x 61 x 3,8 cm.
— Blason blanc sur moquette bleue.

Sur les murs :
— Cremaster 5. The Queen of Chain, 1997. Épreuve aux sels d’argent dans un cadre noir en acrylique. 104,8 x 87 x 2,5 cm.
— Cremaster 1. Goodyear, 1995. Épreuve aux sels d’argent dans un cadre blanc en plastique autolubrifiant. 83,8 x 109,2 x 2,5 cm.

Vitrine 1 : Cremaster 3 : The Vertical Field ; Perfect Ashler ; Base/Level ; Partition ; Imperial ; The Temple of Salomon. Six dessins à la mine de plomb et vaseline sur papier dans des cadres en acrylique oranges et verts. 25,4 x 30,5 x 2,5 cm chacun.

Vitrine 2 : Cremaster 3 : Chrysler Crown ; The Third Degree ; The Perfect Cube Must Pass Through the Metamorphosis of the Cross ; The Giants’ Causewa. Quatre dessins à la mine de plomb et vaseline sur papier dans des cadres en acrylique oranges et verts. 25,4 x 30,5 x 2,5 cm chacun.

Vitrine 3 : Cremaster 2. Manx Manual, 1994-1995. Cinq dessins. Mine de plomb, laque, vaseline sur papier dans des cadres époxy moulé, tissu écossais de l’île de Man, plastique prothétique. 33 x 38,1 x 5,1 cm.

Sur les murs :
— Cremaster 2. The Ballad of Gary Gilmour, 1999. Trois épreuves aux sels d’argent dans des cadres acryliques blanc-crème. Au centre :68,6 x 68,6 x 2,5 cm. De part et d’autre : 68,6 x 68,2 x 2,5 cm.
— Cremaster 4. Ascending Manual, 1994. Deux épreuves aux sels d’argent dans des cadres blancs en plastique autolubrifiant. 57,2 x 42 x 3,8 cm et 42 x 57,2 x 3,8 cm.

12. Septième salle
Vitrine 1 : Cremaster 1 1995-1996. Disque laser sérigraphié, polyester moulé, plastique prothétique, escarpin en polyester, vinyle vernis dans une vitrine en plastique autolubrifiant et acrylique.
Vitrine : 91 x 122 x 130 cm.

Vitrine 2 :
Cremaster 3, 2002. Deux disques vidéo numérique, sérigraphiés, acier inoxydable, plastique lubrifié intérieurement, marbre dans une vitrine en acrylique, tirage à partir d’un film en 35 mm.
Cremaster 2, 1999. Disque vidéo numérique sérigraphié, nylon, selle en cuir repoussé, argent fin, cire d’abeille, alvéoles en polycarbonate dans une vitrine en nylon et acrylique.
Vitrine : 110,5 x 119,4 x 101,6 cm.

Vitrine 3 :
Cremaster 4, 1994-1995. Disque laser sérigraphié dans une pochette peau d’oignon, plastique prothétique, bannière en satin de mariée et tissu écossais de l’île de Man dans une vitrine en plastique autolubrifiant et acrylique.
Vitrine : 91,4 x 122 x 104,1 cm.

Vitrine 4 :
Cremaster 5, 1997. Disque laser sérigraphié, polyester, acrylique, velours, argent fin dans une vitrine en acrylique, tirage à partir d’un film en 35 mm.
Vitrine : 88,9 x 119,4 x 94 cm.

Sur les murs :
— Cremaster 1. Goodyear Chorus, 1995. Cibachrome dans un cadre blanc en plastique autolubrifiant. 111 x 136,5 x 2,5 cm.
— Cremaster 3. Five Points of Fellowship, 2002. Cibachrome dans un cadre blanc en acrylique. 137,2 x 111,8 x 3,8 cm.
— Cremaster 3. Hiram Abiff, 2002. Cibachrome dans un cadre blanc en acrylique. 137,2 x 111,8 x 3,8 cm.
— Cremaster 2. The Drone’s Cell, 1999. Cibachrome dans un cadre en acrylique blanc-crème. 137,2 x 109,2 x 2,5 cm.
— Cremaster 4. The Isle of Man, 1994. Deux Cibachromes dans des cadres en tissu écossais de l’île de Man et en plastique blanc autolubrifiant et prothétique. 42 x 38 x 3,8 cm chacun.
— Cremaster 4. The Isle of Man, 1994. Trois Cibachromes dans des cadres blancs en plastique autolubrifiant. 70 x 84,5 x 3,8 cm chacun.
— Cremaster 4. T^, Ascending. HACK, Descending HACK, 1994. Cibachrome dans un cadre blanc en plastique autolubrifiant. 100,3 x 70 x 3,8 cm.
— Cremaster 5. Her Giant, 1997. Cibachrome dans un cadre noir en acrylique. 134 x 108,3 x 2,5 cm.
— Cremaster 5. Her Diva, 1997. Cibachrome dans un cadre noir en acrylique. 134 x 108,3 x 2,5 cm.

Au centre de la salle :
— The Isle of Man, 1994-1995. Deux side-cars 600 cc, tapis de catch, vinyle, silicone, tapioca, polyester, vaseline, plastique lubrifié intérieurement, plastique prothétique, lumière fluorescente, miroir en trois parties, ruban de satin et tissu écossais de l’île de Man. 429 x 564 x 790 cm.

13. Pièce annexe dans la septième salle
— Cremaster 4. (PIT), Field of the Descending Faerie, 1995. Silicone, plastique prothétique, cric hydraulique, polyester et ruban de satin. 25,5 x 150 x 200 cm.
— Cremaster 4. Three Legs of Man, 1994. Cibachrome dans un cadre blanc en plastique autolubrifiant. 71,1 x 101,6 x 2,5 cm.

14. Huitième salle
Couloir :
— Cremaster 4. Fairie Field, 1994. Trois Cibachromes dans des cadres blancs en plastique autolubrifiant. 44,5 x 32,4 x 3 ,8 cm.
— Cremaster 4. The Loughton Candidate, 1994. Cibachrome dans un cadre blanc en plastique moulé. 49, 5 x 45,3 x 2,5 cm.
— Frise de blasons de Cremaster 4.

Pièce :
— (PITCH) Field of the Ascending Faerie, 1995. Tapis de catch, toile de lin, dentelle ancienne, tartan de l’île de Man, plastique prothétique, tapioca, polyester, silicone, ruban de satin, porcelaine, argent fin, nacre. 40 x 427 x 427 cm.
— T^ : Irish Sea, 1994. Cibachrome dans un cadre blanc en plastique autolubrifiant. 71,1 x 86,4 x 2,5 cm.
— Deux écrans diffusant Cremaster 4, 1994. DVD, 42 mn 16.
— Frise de blasons du Cremaster 4.

15. Neuvième salle
— Cremaster 5. A Dance for the Queen’s Menagerie, 1997. Sept Cibachromes dans des cadres noirs en acrylique. 137,2 x 59,7 x 2,5 cm.
— Cremaster 5. Lanchid. The Lament of the Queen of Chain, 1997. Sculpture. Acrylique, polyuréthane moulé, Vivak, Pyrex, polyéthylène, plastique prothétique. 305 x 610 x 488 cm.
— Deux écrans diffusant Cremaster 5, 1997. DVD, 54 mn 30.
— Chacun des quatre murs de la salle est décoré de huit bandes verticales de ruban noir en plastique avec des fleurs blanches en plastique à l’extrémité supérieure de chaque bande.

Annexe à la neuvième salle :
— Cremaster 5. The Ehrich Weiss Suite, 1997. Acrylique, plastique prothétique, Vivak, Pyrex, plastique lubrifié intérieurement, verre, argent fin, deux Cibachromes et une épreuve aux sels d’argent dans des cadres noirs en acrylique ; mine de plomb, acrylique et vaseline sur papier dans des cadres noirs en acrylique ; sept pigeons Jacobins vivants.

16. Couloir vers l’Aquarium
— Cremaster 5. Court of Chain, 1997. Deux Cibachromes et une épreuve aux sels d’argent dans des cadres noirs en acrylique. 89,2 x 74,3 x 2,5 cm chacun et 106 x 87 x 2,5 cm.
— Vitrine : Cremaster 5. Ereszkedès, 1998. Trois dessins à la mine de plomb et vaseline sur papier gaufré dans des cadres transparents en acrylique et Vivak. 35,6 x 40,4 x 3,2 cm.
— Moquette en astroturf orange.
— Cremaster 3. 1967, Chrysler Imperial, 2002. Cibachrome dans un cadre orange et vert en acrylique. 111,8 x 137, 2 x 3,8 cm.

17. Dans l’escalier qui rejoint l’escalier central (fin de l’exposition)
— Cremaster 3. The Giants’Causeway, 2002. Un des trois Cibachromes dans un cadre acrylique orange. 106,7 x 86,4 x 3,8 cm.
— Moquette orange en astroturf sur le sol.

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