ART | EXPO

The Beginning of Something Else

08 Sep - 14 Oct 2017
Vernissage le 08 Sep 2017

L’exposition « The Beginning of Something Else » à la galerie Thaddaeus Ropac, à Paris, dévoile de nouvelles œuvres de Wolfgang Laib. Un ensemble de sculptures et une série de dessins de grand format témoignent de l’influence toujours profonde de l’Inde sur l’œuvre du plasticien allemand.

L’exposition « The Beginning of Something Else » à la galerie Thaddaeus Ropac présente de nouvelles œuvres du plasticien allemand Wolfgang Laib : une installation sculpturale et un ensemble de dessins de grand format.

Wolfgang Laib revisite sa première sculpture de Brahmanda

L’exposition dresse un pont entre les premières œuvres de Wolfgang Laib et ses plus récentes pour souligner la continuité qui caractérise sa pratique. Un ensemble de sculptures taillées dans du granit noir indien forme le centre de l’exposition. De forme ovoïde, ces sculptures sont six Brahmanda (œuf cosmique représentant la naissance du monde dans les textes sanskrits). Installées au milieu de l’espace principal, elles évoquent la première œuvre réalisée par Wolfgang Laib en 1972 : un Brahmanda qu’il avait taillé dans une pierre noire au retour d’un voyage en Inde.

Quarante cinq ans après cette première expérience qui a convaincu Wolfgang Laib de renoncer à une carrière de médecin pour devenir artiste, le motif du Brahmanda constitue toujours une clé pour déchiffrer son œuvre. Comme le premier, ces nouveaux Brahmandas réalisés en 2016 mettent en relation la création du monde qu’ils symbolisent traditionnellement avec l’acte artistique. En tant qu’artiste, Wolfgang Laib se voit essentiellement comme le transmetteur de notions d’universalité et d’intemporalité qui émanent de la nature.

Les œuvres de Wolfgang Laib sont marquées par son expérience de l’Inde

L’installation sculpturale des Brahmandas est encerclée d’une frise de vingt-huit dessins en grand format. Une œuvre qui a été inspirée à Wolfgang Laib lors de la cérémonie du prix Praemium Imperiale qu’il a reçu en 2015 dans le temple Meiji de Tokyo. La suite de dessins trouve ainsi sa source dans le rituel alors exécuté par les prêtres shintô : habillés de blanc, ces derniers avaient effectué une procession dans la cour du temple à la lumière de la lune. Les dessins de Wolfgang Laib rejouent cette procession au pastel blanc sur papier blanc, les formes devenant peu à peu immatérielles.

Les œuvres de Wolfgang Laib, qui vit aujourd’hui entre l’Inde et l’Allemagne, sont profondément marquées par sa découverte de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est. Elles s’inscrivent constamment dans une tentative de restaurer un rapport à la nature qui a selon lui été altéré par la science.

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