ART | SALON

Paréidolie

30 Août - 01 Sep 2019

La sixième édition de « Paréidolie », Salon international du dessin contemporain, réunit les 30, 31 août et 1er septembre 2019 au Château de Servières, à Marseille, une quinzaine de galeries d’art françaises et internationales et une cinquantaine d’artistes tels qu’Edi Dubien, Suzanne Husky, Mathieu Cherkit, Chloé Poizat ou encore Massinissa Selmani.

La sixième édition du Salon international du dessin contemporain, « Paréidolie », se déroule les 30, 31 août et 1er septembre 2019 au Château de Servières, à Marseille. Comme chaque année, l’événement rassemble une quinzaine de galeries d’art françaises et internationales et les œuvres d’une cinquantaine d’artistes.

Paréidolie, Salon international du dessin contemporain

En même temps qu’elle marque un retour dans le cadre du Château de Servières et l’adoption d’un temps plus long, cette sixième édition de « Paréidolie » voit le salon évoluer dans deux nouvelles directions : l’émergence et la reconnaissance. En invitant pour la première fois une galerie en ligne et en demandant à chaque galerie de présenter un nouveau talent, « Paréidolie » promeut la création émergente. La création de deux prix vise quant à elle à mettre en valeur le travail des artistes et à travers eux celui de leurs galeries.

Le salon « Paréidolie » réunit des galeries françaises telles que les galeries parisiennes Anne Barrault, Jean Brolly, Anne-Sarah Bénichou, Laurent Godin, Alain Gutharc et 22,48 m², mais aussi des galeries étrangères telles que la galerie Martin Kudlek de Cologne, l’ ADN Galeria de Barcelone, la galerie Michel Soskine Inc de Madrid et le Betts Project de Londres, et même la galerie en ligne Moka.

Le dessin contemporain, de Suzanne Husky à Massinissa Selmani

Les œuvres de Suzanne Husky, présentées par la Galerie Alain Gutharc, se réapproprient les codes de l’art décoratif et de ses techniques comme la tapisserie, les majoliques et la céramique des années 1930, pour transmettre à travers elles des revendications politiques, en particulier écologistes et féministes. La même galerie présente les dessins d’Edi Dubien qui réactive et transforme sans cesse l’histoire de son enfance afin de la montrer telle qu’il aurait souhaité qu’elle se déroulât.

La galerie 22,48 m² offre avec les dessins de Chloé Poizat une plongée dans un monde étrange, à la fois drôle et effrayant, en partie inspiré par l’œuvre de l’écrivain Marcel Schwob. Les dessins de Massinissa Selmani, présentés par la Galerie Anne-Sarah Bénichou sont tirés d’articles de presses traitant des actualités politiques et sociales. En associant ainsi de façon mystérieuse et ambigüe divers éléments évoquant l’actualité, ils s’inscrivent à la limite entre le réel et l’imaginaire, entre le tragique et le comique.

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