DANSE | SPECTACLE

Surface # 1, The End

10 Mar - 10 Mar 2009

Deux pièces successives pour découvrir la danse travaillée et virtuose de la chorégraphe belgo-australienne Joanne Leighton, issue de la transposition d’autres formes d’expressions artistiques telles que la littérature, le cinéma ou l’architecture.

Joanne Leighton
Surface # 1, The End

Horaire : 20h30
Durée : 20 min et 25 min
Lieu : Théâtre du Chaudron

Surface # 1
— Chorégraphie et interprétation : Joanne Leighton
— Date de création : 2008
— Violoniste : Hae-Sun Kang
— Musique : Prismes, Michel Jarrel
— Assistante : Isabelle Dekeyser
— Lumières : Maryse Gautier
— Costumes : Sandrina Fasoli
— Direction technique : Emmanuel Van de Velde

Le spectacle de Joanne Leighton est présenté dans le cadre de la 15è Biennale nationale de danse du Val-de-Marne.

Cette pièce est la première partie d’un triptyque composé de trois solos. Pièce abstraite et épurée aux accents à la fois méditatifs et obsessionnels, la proposition flirte avec un magnétisme troublant entre gestes quotidiens, appliqués, concentrés et danse fluide aux variations rythmiques presque nerveuses. Une écriture chorégraphique rigoureuse, directement développée à partir de partitions qui jouent de la répétition progressive : une composition pour violon de Michel Jarrel.

The End
— Chorégraphie : Joanne Leighton
— Date de création : 2009
— Assistante : Katrien Vandergooten
— Musique : Conférence sur rien (Lecture on Nothing) de John Cage, traduction Eve Couturier
— Interprétation : Nora Alberdi, Edmond Russo, Shlomi Tuizer, Claire Laureau
— Lumières : Maryse Gautier
— Conception sonore : Peter Crosbie
— Direction technique : Emmanuel Van de Velde

Première pièce d’un triptyque, cette création est basée sur le principe d’une série de fins : la fin d’une chanson, le dernier mouvement dansé, la fin d’une histoire, la sortie de plateau, la fin de la pièce, la perte de la conscience, la fin d’un état ou le passage d’un état à un autre, la perte de la conscience…
A la fois didactique et ludique, la pièce est rythmée par des transformations, qui font du plateau un espace de flottement. Noyée dans le brouillard, la scène se métamorphosera en une fantasmagorie, presque filmique dans l’illusion. En rapport avec différents morceaux de musiques populaires, Joanne Leighton intègre le texte Lecture on Nothing, conférence donnée par John Cage en 1950, événement incontournable de l’art du XXe siècle : John Cage y livre un exposé particulièrement lucide sur le statut de l’art de son époque, non sous la forme proprement dite d’un manifeste, mais par l’élaboration d’une réflexion précise sur notre rapport au sens. Structuré comme ses partitions de l’époque, le texte inclut dans son contenu la description de sa propre forme et le rappel, à intervalles réguliers, de la situation du lecteur dans la structure du texte.

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