ART | EXPO

Subito Presto #2

18 Nov - 09 Déc 2017
Vernissage le 17 Nov 2017

La Progress Gallery accueille la seconde édition du projet « Subito Presto », une initiative d’artistes désirant s’organiser en coopérative d’énergies pour faire sortir leur travail de leurs ateliers et échanger leurs compétences : reprendre la main en inventant des façons différentes de partager leur création.

La seconde édition du projet « Subito Presto » est accueillie à la Progress Gallery. C’est une initiative d’artistes animés par la volonté de s’organiser en forme de coopérative d’énergies pour faire sortir leur travail de leurs ateliers. Échanger leurs compétences, se donner des moyens dans la rencontre, se donner à voir, en cherchant des alternatives: reprendre la main en inventant des façons différentes de partager leur création.

Onze peintres dans l’expérience du plus complet égarement

Cette année c’est l’artiste Claire Colin-Collin qui invite onze artistes à présenter leurs recherches : Allison Blumenthal, Jérome Boutterin, Catherine Cassidy, Pascal Casson, Nicolas Chatelain, Eléonore Cheneau, Gabriele Chiari, Flavie Cournil, Léo Delarue, Jean-Baptiste Ploix, Sylvain Roche.

Pas de sujet, hormis l’acte de peindre, de se confronter à une surface: l’inverse d’un programme. Prendre surtout le risque de tout rater en faisant une peinture qui se cherche au moment-même de se faire, qui ne peut se prévoir sans perdre toute sa saveur. Une peinture ancrée dans l’acte et le processus, qui s’arrête avant d’être une image. Au risque de la pauvreté, une peinture qui se confronte à sa définition, à la question de sa propre existence.
Ces peintres font l’expérience répétée du plus complet égarement. Ce sont des corps en vie, des flux, des énergies, des gestes qui assument leur puissante fragilité. Donnant lieu à une beauté incongrue.

L’abstraction: pratiques contemporaines de la peinture

Réunir ces peintres, dont les démarches sont isolées mais complices, procède du désir de voir, en créant une alchimie impromptue. Créer une famille qui existait sans se connaître ? Cela va du presque rien à l’agglomérat le plus opaque, de la tache la plus éthérée au cri coloré. De la fraîcheur vive jusqu’à l’invisibilité. C’est chaque fois quelque chose qui ne pourra jamais être refait.

Ce sont pour la plupart des écritures qui se jouent du côté de l’abstraction. Elles portent ce rapport charnel, sexuel, qu’exige la peinture. Abstraction est un terme historique ? Comment le dire aujourd’hui ? Que signifie cette notion dans les pratiques contemporaines de la peinture ? Tel pourrait être le sujet.

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