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Studio Vortex 1

17 Mar - 29 Avr 2011
Vernissage le 17 Mar 2011

L’Atelier de visu présente le premier volet d’une exposition présentant les travaux issus des trois dernières sessions des résidences d’étudiants réalisées à Marseille sous la direction d’Antoine d’Agata.

Tom Pope, Dorothée Smith
Studio Vortex 1

Ce projet est organisé en partenariat avec douze écoles de photographie internationales. Les résidences destinées aux étudiants des écoles de photographie s’inscrivent dans un programme dont l’objectif est de promouvoir la mobilité et la professionnalisation des jeunes artistes sur la scène européenne et internationale. Il a pour ambition d’encourager et d’accompagner le travail de création.

Cette forme d’ouverture participe à la confrontation et la reconnaissance des différences. Il donne l’opportunité aux étudiants de vivre une expérience concrète de «résidence d’artiste» et de réaliser la production d’une oeuvre avec des impératifs de travail réel.

« Mon travail interroge la possibilité de la représentation de la déconstruction du concept de genre. Comme Jacques Derrida le mit en lumière, dans chaque concept est essentiellement inscrit son propre principe de ruine. La déconstruction est le principe actif qui vient penser ces concepts du dedans, et interroger leur valeur à l’intérieur de notre modernité.

Mon travail photographique et vidéo, notamment inspiré par les écrits de la philosophe Judith Butler, se propose d’explorer les lignes de failles qui viennent lézarder le concept de Gender. Sur quoi la réalité du genre est-elle fondée? D’où viennent cette différenciation autoritaire entre les sexes et l’ordre social qu’elle induit? Comment repenser la représentation du corps (donc l’identité, puis lasexualité) à partir de ses marges –transgenres, transsexuels, intersexes?

Le mot «Sublimation» désigne une forme de transformation de la matière. J’utilise ce mot comme une allégorie de la mutation des identités et de la déconstruction de la notion de genre. J’associe le « trouble » physiquement présent lors du phénomène d’évaporation, au «trouble dans le genre».

Mon travail repose aussi sur l’observation que le concept de genre est profondément lié à celui de mélancolie, qui se voit nécessairement engendrée par l’impossible tentative, faite de deuils et de renoncements, des individus marginaux dans leur rapport au genre, de se conformer à la norme.

On y trouve donc de multiples références à l’idée d’un liquide performatif, qui lie, dans une communauté substantielle, le genre, le sexe (effet biologique de la présence ou de l’absence de testostérone dans l’organisme) et la mélancolie («bile noire», longtemps considérée comme le produit d’une rate déréglée). » (Dorothée Smith)

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