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Sous le plus grand chapiteau du monde (part. 1)

02 Avr - 01 Oct 2015
Vernissage le 01 Avr 2014

Premier volet de l’intervention de Claude Lévêque au Louvre, en attendant son exposition qui viendra en 2015 habiter les fossés du Louvre médiéval. L’artiste a produit une œuvre monumentale placée sous la pyramide dont la colonne centrale était destinée dès l’origine à recevoir une sculpture. Comme un éclair géant pour une belle mise en incandescence.

Claude Lévêque
Sous le plus grand chapiteau du monde (part. 1)

Le Louvre invite Claude Lévêque, artiste majeur de la scène contemporaine internationale. La pyramide du Louvre accueillera une œuvre monumentale spécialement produite pour ce premier volet de son projet au musée. Succédant aux sculptures de Loris Gréaud et Tony Cragg, et à la flèche gothique torsadée de Wim Delvoye, l’œuvre sera placée sous la pyramide dont la colonne centrale était destinée dès l’origine à recevoir une sculpture monumentale. Cette création de Claude Lévêque est le premier chapitre d’une exposition qui viendra, en 2015, habiter les fossés du Louvre médiéval.

Avec une énergie dense, l’œuvre de Claude Lévêque dialogue avec les lieux qu’elle rencontre pour y activer une forte charge d’évocations et de sensations. Son intervention débute par une mise en incandescence de la pyramide de Ieoh Ming Pei. Liée à la symbolique antique, cette œuvre fait écho aux modules triangulaires des structures tendues et s’inscrit plus largement dans l’architecture alentour et dans la perspective du Carrousel du Louvre jusqu’à l’obélisque puis La Défense.

Ce dispositif in situ est conçu comme le prélude de l’exposition dans la partie médiévale du Louvre en 2015.

«La lumière et le son sont des moyens de métamorphose complète. Ce sont deux éléments primordiaux dans une sensation. Après viennent les textures, les images, les ambiances, les objets, etc.» Claude Lévêque

Issu des avant-gardes de la fin de la fin des années 1970, le travail de Claude Lévêque métamorphose les lieux qu’il investit en créant des mises en espace sensorielles par l’utilisation de la lumière, du son, d’objets et de matériaux. Ses dispositifs rencontrent la réalité, sa propre mémoire et celle des lieux, et placent le visiteur en embuscade, «entre coercition et ravissement».

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