ART | EXPO

Sombras eléctricas

10 Oct - 13 Déc 2009
Vernissage le 10 Oct 2009

Silvie Defraoui a développé un travail de vidéos, photos, installations, objets, publications, qui intègre des références aux cultures orientales et occidentales, analyse les mécanismes de la mémoire tout en jouant sur une multitude d’éléments décoratifs.

Communiqué de presse
Silvie Defraoui
Sombras eléctricas

Silvie Defraoui est une grande figure de l’art contemporain en Suisse. D’abord avec son mari d’origine égyptienne Chérif Defraoui, puis seule après le décès de celui-ci en 1994, elle a développé un travail de vidéos, photos, installations, objets, publications, qui intègre des références aux cultures orientales et occidentales, analyse les mécanismes de la mémoire tout en jouant sur une multitude d’éléments décoratifs.

Elle a aussi été une enseignante très importante pour plusieurs générations d’artistes, au sein de l’Ecole des beaux-arts de Genève. Les Defraoui ont exposé à un niveau international depuis 1975. Ils ont notamment participé à la Documenta de Kassel en 1992 et à la Biennale de Venise en 1993. Une rétrospective a été présentée en 2004-2005 au Kunstmuseum à Saint-Gall, au Mamco à Genève et au Macedonian Museum of Contemporary Art à Tessaloniki. Elle a été lauréate du Prix de Genève pour les arts plastiques en 2007 et du Prix du canton de Vaud en 2008.

«Sombras eléctricas est la traduction exacte en espagnol du mot par lequel les chinois désignent le cinéma. Cette métaphore je la fais mienne pour l’exposition. Il ne s’agit pas ici seulement d’images en mouvement, mais tout mon travail est basé sur l’idée de projection. Ce que Chérif et moi-même avons appelé Les archives du futur, c’est exactement la superposition d’une temporalité sur une autre. C’est aussi la projection sur un même plan de plusieurs événements, même s’ils sont géographiquement éloignés.

Cette concomitance est présente dans les faits et gestes de chacun. C’est par exemple, être assis dans un jardin, feuilleter un quotidien, y voir des images d’Afghanistan et penser furtivement aux moulins à vent du Don Quichotte. On peut certainement se concentrer intensément sur un seul sujet, mais néanmoins le lieu, les circonstances finissent toujours par transparaître. La simultanéité est comme le diaphragme en photographie, comme une grande profondeur de champ révélatrice.»

L’exposition du Ccs sera composée principalement d’oeuvres récentes dont trois réalisées en 2009.

Un livre de l’artiste, Les choses sont différentes de ce qu’elles ne sont pas, est publié par le Centre culturel suisse à l’occasion de cette exposition.

Vernissage
Samedi 10 octobre. 17h-21h.

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