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Soizic Stokvis

24 Mai - 11 Juil 2007
Vernissage le 23 Mai 2007

Soizic Stokvis investit pour la première fois les murs de la galerie, réalise in-situ une peinture murale et présente peintures, photos et vidéos autour d’une thématique urbaine, entre réalité et abstraction.

Communiqué de presse
Soizic Stokvis
Soizic Stokvis

Dans la peinture murale de Soizic Stokvis, la ligne droite sert de référant. Elle évoque la structure du paysage urbain contemporain, sa vitesse, sa profusion géométrique et l’extension de sa trame de connexions. Soizic Stokvis est passionnée par les villes, leurs transformations, leurs réseaux, leur densité.
«Je développe des aplats, des plages de couleurs qui n’excluent pas les superpositions et les transparences. Les repentirs se révèlent comme des doutes, des références à une mémoire des lieux».

Les lignes architecturales, mobiliers urbains et lumières de la ville influencent les structures géométriques qui construisent avec rythme la surface des parois utilisées. Il ne faut pas chercher une quelconque cohérence technique dans l’ordonnancement de ce plan. Il faut seulement se laisser guider le regard d’une intersection à l’autre, d’une ligne à un angle du mur. Tout nous ramène à cette fausse ligne de fuite qui se répète diagonalement à la recherche d’un point introuvable.
Soizic Stokvis ne cherche pas l’illusion, aucune perspective fiable qui créerait une profondeur, aucune anamorphose qui pourrait jouer des deux pans de murs utilisés… L’effet visuel et les qualités esthétiques de cette peinture découlent d’une mise en valeur et d’une relecture de notre environnement quotidien : la surabondance de circuits intégrés, de réseaux et de câblages qui grouillent derrière les murs et dans les objets.
Jean-Marie Boizeau, 19, Crac, Montbéliard, 2007.

D’entrée cette peinture m’apparaît affirmer la solidité d’une construction orthogonale où la ville y est présence, non par sa représentation figurative mais par les signes de la géométrie de son fonctionnement.
Pourtant ces trames qui entrecroisent leurs réseaux, empruntant leurs cheminements aux circuits informatiques, laissent glisser des dérapages de couleur, des transparences incertaines, des accords de tons grinçants. L’artiste constructeur, presque un siècle après Fernand Léger, dresse les échafaudages d’une cité en projet qui n’existe que par ce qu’elle porte en elle de doutes, expérimentations et quelquefois échecs.
La cité habitée de ses seules lignes constructives, laisse ainsi entrevoir des abrégés de nature, des îlots d’humanité qui basculent leurs perspectives, ou leur linéarité au croisement des tracés.
Bernard Point, 2004.

L’Artiste
Soizic Stokvis
Née à La Haye en 1956. Vit et travaille à Paris.
Diplômée Sciences-Po Paris et Ensba Paris. Elle a exposé dans le cadre de l’Art dans les Chapelles en Bretagne (2005-2006), au Pavillon à Pantin, à la Galerie Pitch, à l’Atelier Seydoux à Paris, la Galerie Duchamp à Yvetot, l’Atelier Cantoisel à Joigny et la Villa des Tourelles à Nanterre.

> Actualité : Exposition au Crac de Montbéliard — Le 19, jusqu’au 17 juin, dans le cadre de l’exposition collective «Orthodoxes-hétérodoxes : choisir sa ligne».

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