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Slick

10 Mai - 20 Juin 2006
Vernissage le 11 Mai 2006

Dédiées à une réflexion sur le rapport entre art contemporain, architecture et vidéo expérimentale, les installations de Bertrand Planes, Nathalie Brevet et Hughes Rochette proposent des modulations environnementales mettant en scène le visiteur, tantôt acteur, tantôt spectateur.

Communiqué de presse
Nathalie Brevet, Bertrand Planes, Hughes Rochette

Slick

— Nathalie Brevet et Hughes Rochette

L’installation proposée pour Artcore #15 O, s’inscrit dans la continuité d’une première intervention intitulée Sans titre (Rebounds) conçue pour la réouverture de la galerie en septembre dernier. Cette installation permanente s’appuie sur l’architecture du lieu et la lumière pour créer des images «dérivées».

Les vitres et miroirs de la galerie prolongent la présence au plafond de quatre néons blancs formant des cercles, qui évoquent ceux que laisse un caillou qui ricoche sur l’eau.

O repose sur une partie de ce dispositif. Une fine pellicule d’eau recouvre le sol du premier espace de la galerie. Elle condamne l’entrée et modifie l’accès au lieu. En rendant toute circulation impossible, cette surface ouvre un plan. O, se présente comme un tableau dominé par l’image du cercle.

— Bertrand Planes

En collaboration avec le CNRS, et plus précisément avec Christian Jacquemin chercheur au LIMSI, Bertrand Planes a développé un dispositif vidéo, technique et logiciel. Deux vidéo-projecteurs couplés, un écran aluminium, des lunettes polarisées et une caméra, l’ensemble associé à un programme créé à l’occasion, permettant tout à la fois de voir une image en relief et d’inclure l’ombre du spectateur dans cet environnement.

Codec Divixprime, vibromasseur alimenté par ondes sonores, marque Emmaüs, lampes haut-parleur, moulin à musique USB, Bertrand Planes crée de nouveaux outils. Nées de détournements et de croisements, les pièces sont destinées à être réutilisées.

La vidéo présentée à Artcore anime des formes géométriques issues des mathématiques. D’autres chercheurs et artistes pourront se servir du dispositif au cours de l’exposition.

L’efficacité du procédé a précédemment été éprouvée lors d’une jeune biennale en Bolivie: le SIART. Bertrand Planes y présentait un paysage maritime dont est privé le pays depuis le 19e siècle. L’extrême sensibilité du public à ce sujet et le réalisme affiché de l’installation à permis de tester in vivo la valeur de l’outil.

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