ART | EXPO

Simone

11 Sep - 11 Oct 2009
Vernissage le 10 Sep 2009

Les oeuvres de l'exposition «Simone», met la figure de l’enfant au centre d’un dispositif constitué de sculptures, de dessins et de collages. Il s’agit, avec malice, d’aborder, en l’amplifiant, la question de la maternité.

Communiqué de presse
Virginie Barré
Simone

Depuis plus d’une dizaine d’années, Virginie Barré escalade les genres et les époques et se livre à des emprunts tous azimuts dans les coffres des histoires de l’art et les malles de la culture populaire.

Les indiens Hopi chevauchent des fauteuils de Mies van der Rohe, les suffragettes côtoient les blondes platines d’Hitchcock dans des mises en scène arrêtées, des instantanés de récits non élucidés.

Ses dessins, collages et mannequins, présentent des jeux d’échelles tronquées et des alliances d’éléments hétérogènes qui donnent au travail une dimension onirique, oscillant entre veine burlesque et dramaturgie macabre.

Après l’exposition «Simple Dames» dans laquelle elle proposait une galerie de portraits exclusivement féminins, elle propose «Simone», une exposition qui met la figure de l’enfant au centre d’un dispositif constitué de sculptures, de dessins et de collages.

Il s’agit, avec malice, d’aborder, en l’amplifiant, la question de la maternité, sujet désormais laissé dans la clandestinité, pour le faire glisser dans le champ de l’art.

La figure de l’enfance – récurrente dans ses oeuvres depuis la fin des années 90 – y apparaît également non comme sujet d’émerveillement, mais comme expérience fondamentale, état en devenir, proche en cela du processus de création artistique.

En interrogeant la figure de l’enfant, l’artiste pose la question des origines et souligne les «filiations» entre l’art et l’enfance, rapprochement dont les artistes de l’art conceptuel et minimaliste se sont fait l’écho à travers l’utilisation de procédures ludiques ( jeux de langage, inversions, répétitions, rébus …).

Au centre de l’exposition, un mannequin surdimensionné représentant un bébé endormi place le spectateur devant une image à la fois douce et dérangeante.

Les «charades», colifichets étranges, sont constituées d’éléments abstraits et figuratifs qui se présentent comme des indices à décrypter, des énigmes à déchiffrer.

Les dessins réalisés dans des adhésifs découpés, les murs colorés font référence à l’oeuvre graphique de Saul Bass, le génial collaborateur de Hitchcock et Preminger.

Vernissage
Jeudi 10 septembre, à partir de 18h.

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