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Simon Hantaï

Catalogue de la première rétrospective jamais consacrée au travail de Simon Hantaï, cet ouvrage réunit tous les plus grands chefs-d’œuvre de l’artiste, des toiles surréalistes aux peintures gestuelles à la manière de Pollock et des expressionnistes abstraits américains.

Information

Présentation
Dominique Fourcade, Isabelle Monod-Fontaine, Alfred Pacquement, Georges Didi-Huberman, Marcelin Pleyne, Ágnes Berecz, Éric de Chassey, Daniel Buren, Jean-Michel Meurice, Pierre Buraglio, François Rouan
Simon Hantaï

Riche de plus de 300 illustrations couleurs et de contributions des plus grands spécialistes, l’ouvrage est la référence sur le travail de Simon Hantaï et comble l’absence d’une monographie complète sur l’artiste.

«Hantaï est surtout connu pour une méthode de travail, le pliage, qui a beaucoup retenu l’attention des critiques et des admirateurs. Mais cette histoire, « le pliage comme méthode », ne commence qu’en 1960, avec une première et éblouissante série, les Mariales. La toile est pliée avant d’être peinte (en fait, les premières de la série sont d’abord seulement froissées), en sorte que toute vision de l’ensemble de la surface du tableau est interdite à l’artiste, qui n’en peut peindre que les parties accessibles à son pinceau. De cet aveuglement provoqué naîtra un profond renouvellement de son art — une nouvelle façon de penser la peinture, justement célébrée.»
Dominique Fourcade, Isabelle Monod-Fontaine, Alfred Pacquement. Préface. p. 13

«La tâche consisterait alors à faire émerger une présence profonde enfouie, le grand réel de cette œuvre et par-dessus tout sa beauté (beauté dont le peintre ne parlait jamais). Océan, logique, destin, beauté en peinture emportent et relèguent tous les discours de la méthode dont Hantaï était prodigue, si séduisants (il était la séduction même), si intelligents et si convaincants qu’aient été par ailleurs ces discours. Et plus j’avançais dans la découverte, plus j’avais le sentiment que Simon Hantaï n’avait élaboré son discours que comme une sorte de pudeur et de protection, pour faire écran entre sa peinture et nous — et même, et surtout disons les choses, pour faire écran entre sa peinture et lui, comme si précisément, de sa peinture il redoutait le ressac, le souffle et l’indécence — la grande beauté, la mise à nu et les remous qui vont avec.»
Dominique Fourcade. Hantaï, une exposition. p. 19

Cliquer ici pour consulter l’annonce de parisART sur la rétrospective Simon Hantaï au Centre Pompidou, Paris, 22 mai – 2 septembre 2013.

Sommaire
— Dominique Fourcade, Isabelle Monod-Fontaine et Alfred Pacquement. Préface
— Dominique Fourcade. Hantaï, une exposition.
Paris 1948-1949
1950-1955 – Le Surréalisme, huile et ossements
1956-1957 – La période gestuelle, autre chose qu’un simulacre
1958-1959 – Petite touche et écriture, l’espace de deux chefs-d’œuvre
1960-1962 – Les Mariales, pliage – aventure première
1963-1965 – Catamurons, Panses, un resserrement non attendu, qui se dénoue en Pré-Meuns
1967-1968 – Les Meuns, une hésitation éclatante
1969-1973 – Études et Blancs, le temps disparu
1973-1982 – Les Tabulas, in sheer hantaïcity

Essais
— Alfred Pacquement. 1982: Simon Hantaï se retire.
— Georges Didi-Huberman. Bouquet de fleurs bleues et de fleurs du mal.
— Marcelin Pleynet. Simon Hantaï : la peinture écrite et l’écriture peinte.
— Ágnes Berecz. Le temps de nouer.
— Éric de Chassey. Appauvrir la peinture, les sérigraphies de Simon Hantaï.

Témoignages
— Daniel Buren. Témoignages, rencontre avec Simon.
— Jean-Michel Meurice. C’était de belles années.
— Pierre Buraglio. s.h-monk.
— François Rouan. Exercice de regard sur un tableau de Simon Hantaï.

— Chronologie: Isabelle Monod-Fontaine, Bénédicte Ajac
— Liste des expositions
— Bibliographie
— Liste des œuvres