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Signature (solo)

15 Oct - 16 Oct 2010
Vernissage le 15 Oct 2010

François Laroche-Valière est en résidence à Mains d’oeuvres. Avec cette pièce, créée en 2009 pour le danseur Julien Monty, il pose la question de la signature d’une œuvre dansée.

Communiqué de presse
François Laroche-Valière
Signature (solo)

Horaire: 20h

— Conception, chorégraphie, création sonore, scénographie et lumière: François Laroche-Valière
— Interprétation: Julien Monty
— Collaboration à la création sonore, mixage: Frédéric Peugeot
— Avec la voix de Judith Kan
— Collaboration artistique: Lucile Adam
— Costume : Catherine Garnier
— Médiation : Thomas Peyres
— Direction technique et régie générale: Nicolas Prosper
— Constructeurs: Pascal Gras, Nicolas Javel
— Administration et production: Célia Jalibert

Signature (solo)
se présente sous la forme d’un dispositif dont la partition chorégraphique, l’espace sonore et la scénographie peuvent être activés de façon autonome et être objets d’une exposition. Une signature-chemin qui traverse la pièce comme un sillon ou comme un stylet.

«La signature est l’ouverture d’un signe anonyme à l’endroit du nom qui nous appelle. Apparaissant et venant de l’en deçà du signe, esquissée, dessinée, elle ne vient pas sur, elle provient de. Elle est filigrane. Elle tient là, entre la surface et l’autre face, le paradoxe de ne pas être une image tout en faisant signe vers toute image. Une autre image se maintient en elle, à jamais immatérielle.
De quelle manière s’écrit-elle lorsqu’elle se tente, telle une première tension sur le vide? Car elle n’a pas lieu là, sur la page. Elle est hors lieu et dans une marge qui n’est pas note, annotation, mais décision.
Quelqu’un se résout à mêler ces deux mémoires dans le nom qu’il porte, état civil ou état d’être, une «griffe» se forme et surgit peu à peu. Au commencement, elle se cherche, s’essaie, puis se décide, elle crypte le nom, l’enserre de lignes, le tisse et le lie à la voix silencieuse d’un autre nom: «du nom jamais porté qui est soi». Dans la tension de cette «couture» s’entend déjà non pas seulement le vide d’un signe arbitraire, mais la présence certaine d’un signe à venir et de mémoire, en deçà de toute mémoire vers le seuil immémorial du souvenir de soi.
Dans son exercice, elle est lettre, ligne, point, allant du trait à la biffure, de la boucle au gribouillis, du caractère exsangue à la lettre majestueuse, elle est en quête de son rythme, de sa concentration.» (François Laroche-Valière)

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