ART | EXPO

Si j’étais le point de vue

11 Oct - 16 Nov 2013
Vernissage le 11 Oct 2013

Les séries d’installations photographiques «Si j’étais le point de vue» d’Hélène Marcoz interrogent les notions de point de vue et de cadrage, principes inhérents à l’utilisation d’un appareil photo.

Hélène Marcoz
Si j’étais le point de vue

Dans la série, «Fenêtre, rue Eugène Carrière» la prise de vue résulte du choix pertinent d’un bâtiment architectural proposant une multiplicité de points de vue photogéniques.

L’expérience visuelle et les questionnements thématiques qui en découlent varient en fonction des bâtiments choisis. L’aspect particulier des vitres, les affiches collées sur une vitrine, les reflets du verre créent différents plans dans la profondeur de l’image et témoignent de la notion de frontière entre différents espaces.

Hélène Marcoz cherche à placer le spectateur face à une ouverture sur le monde qui définit une séparation, la frontière entre l’intérieur et l’extérieur. L’angle de vue change et le monde change…

Cette exposition présente différentes installations de photographies qui questionnent la perception visuelle en utilisant les notions de point de vue et de cadrage, principes inhérents à l’utilisation d’un appareil photo. Une photographie est prise depuis chaque fenêtre d’une même façade d’immeuble. L’ensemble des images est ensuite accroché de manière à recomposer cette façade sur le mur d’exposition. Chaque installation propose ainsi un panorama saccadé, quasiment de l’ordre d’une pellicule cinématographique. Le point de vue sur le monde se déplace physiquement et temporellement d’une photo à l’autre.

«En parallèle, l’utilisation de la vidéo m’a paru judicieuse pour prolonger ces réflexions et croiser la question de la perception du temps et celle de l’espace. Ici, une même scène est filmée avec une ou plusieurs caméras et est ensuite recomposée au montage. Cependant, chaque partie composant l’image vidéo finale comporte sa propre relation au temps. La projection nous place ainsi devant une incertitude entre un espace quasi continu et une désynchronisation du temps.» Hélène Marcoz

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