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Sens interdit

15 Oct - 24 Oct 2008
Vernissage le 15 Oct 2008

Les nouvelles toiles d’Oswaldo Gonzalez intègrent des "matériaux bruts", tirés de magazines, de journaux et d’Internet et tranférés sur des planches de bois, sérigraphiés sur du papier autocollant, tracés et répétés en cercles concentriques, calqués et découpés en triptyques.

Communiqué de presse
Oswaldo Gonzalez
Sens interdit

Extrait du texte « work in progress » de Pierre Evariste Douaire

Prix jeune création 2003, exposé à la Fondation Ricard en 2004, Oswaldo Gonzalez revient sur la scène artistique.

Artiste protéiforme et multi casquette, il enchaîne les travaux et passe d’une série à l’autre.

Sa cohérence est à rechercher dans son éclectisme. Artiste des formes autant que des mots, il prend prétexte d’un nouveau matériau pour s’en emparer et en faire son modèle du moment.

Un temps intime, son travail, sans renoncer à l’autobiographie, s’éloigne des canons de la post-modernité. L’implication est autant une réflexion sur l’œuvre d’art qu’une prise en compte de la matière de fabrication.

En renouant avec ses souvenirs et son quotidien, les deux constances de sa pratique, il reprend ses habitudes de peintre et se laisse porter par l’inspiration et l’expérimentation de nouvelles techniques. En plus de la toile, les installations en bois de ses débuts sont de retour. La nouveauté vient des traceurs, des planches à découper. Ces outils utilisés en imprimerie poursuivent ses explorations plastiques.

Le point commun de ses recherches se trouve dans le choix d’objets et d’images tirés d’un imaginaire collectif et puisés de sources communes. Tirés de magazines, de journaux et maintenant d’Internet, ces « matériaux bruts » sont intégrés à la toile, transférés sur des planches de bois, sérigraphiés sur du papier autocollant, tracés et répétés en cercles concentriques, calqués et découpés en triptyques.

Dans sa peinture, son répertoire de formes et de souvenirs s’amoncelle sur un camaïeu expressif. Après la photographie, le peintre avait besoin de renouer avec cette relation directe à la création.

Le face à face avec la palette, l’essence de térébenthine, les tubes d’acrylique lui manquaient. L’implication avec la surface du tableau était un manque qu’il fallait absolument combler.

Le peintre en retrouvant ses premiers amours, en prenant du plaisir produit des œuvres bariolées, attaquées par une touche rapide. Cette « Bad Painting », sage et équilibrée, maîtrise une énergie juvénile grâce à l’expérience.

La qualité de l’ouvrage émane du lien entre le fond désordonné, raturé mais unifié par la couleur qui incorpore les différents « objets » listés par Gonzalez. Le plaisir est contagieux autant que le savoir faire est apparent. Les coulures, les procédés employés s’ils apparaissent ne se transforment jamais en procédé, en système.

Vernissage

Mercredi 15 octobre 2008 à partir de 18h.

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