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Sémiotique du beau

Ensemble de contributions sur la sémiotique (étude des signes) appliquée à l’esthétique, privilégiant les moments de rupture et les phénomènes d’écart. Autant d’essais qui convoquent le néo-classicisme, Kandinsky, Giacometti, la Zazie de Queneau, les rites brésiliens umbanda, etc.

— Auteur : Groupe Eidos
— Éditeur : L’Harmattan, Paris
— Année : 2003
— Format : 13,50 x 21,50 cm
— Illustrations : quelques, en noir et blanc
— Pages : 289
— Langue : français
— ISBN : 2-7475-4739-6
— Prix : 23,50 €

Présentation

Le beau naît de l’émulation des peintres en recherche.
Le beau naît de l’hétéroclite assumé d’une religion métisse.
Le beau naît de l’harmonie recherchée des rythmes et des couleurs, et parfois de leur décalages variés.
Le beau naît des cohérences du verbal et de l’icône, à moins que ce soit de leur discrépance.
Le beau naît des signes agencés ou bousculés de leur proportion ou de leur disproportion calculée.
Le beau naît des sensations et des sentiments que tous ces jeux provoquent en chacun de nous.

À travers une histoire des formes où se retrouvent et se croisent Jacques-Louis David et les rites umbanda du Brésil, Marcel Duchamp et les projets mnémoniques et pédagogiques de Warburg, les écrits de Kandinsky et les peintures de Canavesio, les créations de Philip Stark et Van Gogh ou encore Giacometti, les auteurs de ce recueil, qui privilégient les moments de crise et de rupture, ouvrent de multiple façon les prolégomènes à une sémiotique du beau.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions L’Harmattan)

Les auteurs
EIDOS, Étude de l’Image Dans une Orientation Sémiotique, est le nom d’un groupe qui, depuis sa fondation en 1985 par Michel Costantini (professeur à l’université Paris VIII), Pierre Fresnault-Deruelle (professeur à l’université Paris I) et Jean-Didier Urbain (professeur à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines), poursuit sans (trop de) dogmatisme une recherche sur les représentations tant artistiques que médiatiques.