Semaine n° 9, 10 et 11

— Directrice de la publication : Gwénola Ménou
— Parution : hebdomadaire
— Format : 16,50 x 24 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs
— Pages : 15
— Langue : français
— ISSN : 1766-6465
— Prix : 4 €

Semaine n° 9 : Les intrus
avec les textes de Suzanne Pagé et de Cécile Debray

À l’occasion de la fermeture pour travaux du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, la manifestation des Intrus permet de montrer les collections dans des environnements différents. L’imposante Araignée de Louise Bourgeois prend place parmi les animaux naturalisés de la galerie de l’évolution au Muséum d’histoire naturelle, les 25 films de Saché de Sarkis sont projetés dans l’atelier de Delacroix parmi les palettes et les aquarelles du peintre, le Théâtre d’ombres de Boltanski est installé dans les anciennes écuries de l’hôtel Saint-Aignan au musée d’art et d’histoire du Judaï;sme, La Mer d’Ange Leccia ouvre la série des «Ports de France» de Joseph Vernet au musée national de la Marine…

Semaine n° 10 : Dorothea Schulz
avec un texte de Kassandra Nakas

Littéralement à l’écoute des multiples sonorités qui participent à la révélation et à l’incarnation du monde, Dorothea Schulz agence quotidiennement, page par page, les réalités qui l’environnent. Tous les contextes sont explorés comme une expérience individuelle et subjective qui interroge le propre regard de l’artiste et celui amené à le rencontrer. Après le projet Victoire, je suis encore au lit. 980 dessins dans 980 livres réalisé avec la complicité de la bibliothèque de Stuttgart en 2003-2004, Dorothea Schulz, en résidence à l’Esdam, école supérieure des beaux-arts de Marseille, en 2004, propose l’exposition «Victoire, je suis encore au lit. Deuxième partie» à galerie de l’Esdam du 16 juin au 25 septembre.

Semaine n° 11 : Alice Anderson
avec un texte d’Élisabeth Lebovici

À camac, centre d’art marnay art centre, Alice Anderson présente du 12 juin au 12 juillet pour la première fois simultanément ses nouvelles vidéos, ses photographies, ses dessins et ses sculptures. Cet ensemble constitue la trame d’une nouvelle histoire imaginée par l’artiste, qui se déroule dans la maison du docteur Edwards. C’est par une lettre manuscrite et personnalisée qu’Alice Anderson a ouvert la visite de cette maison mise en vente. Élisabeth Lebovici invite ici les lecteurs à circuler dans un univers onirique où la fiction joue avec la réalité, en convoquant tant Jacques Rivette que les contes d’Hoffmann aux côtés d’Alice Anderson.

(Textes publiés avec l’aimable autorisation des éditions Analogues)