ART | EXPO

Se confier aveuglement à la baleine

06 Sep - 04 Oct 2008
Vernissage le 06 Sep 2008

Le travail de Gitte Schäfer se compose d’objets quotidiens qui, transférés dans un autre contexte, deviennent troublants et énigmatiques.

Communiqué de presse
Gitte Schäfer
Se confier aveuglement à la baleine

La Galerie Chez Valentin débute la saison 2008/2009 par la seconde exposition personnelle de Gitte Schäfer intitulée « Se confier aveuglement à la baleine ».

En parallèle, la Galerie Berlinoise Mehdi Chouakri organise sous le même titre en allemand une exposition dont les oeuvres sont mises en regard avec celles montrées à Paris. En marge de cette double actualité, le Frac Bourgogne publie le premier catalogue monographique de l’artiste.

Une composition de cristaux de sel roses et de pierres de tailles irrégulières aux teintes nuancées occupe l’espace central de la galerie, formant une sorte de mosaïque décousue, couvrant le sol telle une surface ornementale.

En face, une peinture murale au motif roman représentant Saint Georges à cheval terrassant le dragon occupe le fond de l’exposition.

Entre ces deux travaux, des objets sont dispersés à travers l’espace. Comme souvent, le travail de Gitte Schäfer se compose d’objets quotidiens qui, transférés dans un autre contexte, deviennent énigmatiques. En permettant aux travaux d’apparaître dans un environnement éloigné de ce qu’ils sont, ils déclenchent différentes associations, impressions et sensations.

Dans le catalogue de l’artiste, le critique d’art Dominic Eichler décrit ainsi son processus créatif: “En produisant à la fois des sculptures, peintures, des objets bricolés d’apparence ordinaire, elle suscite de la curiosité qui peut aboutir à des suites inattendues.

Dans son travail, elle propose de nouvelles incarnations pour les objets, qui auraient eu autrement une existence assez humble ou classique. […] Schäfer incite le public à regarder ses travaux d’une manière débridée. Il ne faut pas seulement les appréhender à travers le prisme de leur sens d’origine, mais les ressentir pour ce qu’elles sont. »

critique

Se confier aveuglément à la baleine

AUTRES EVENEMENTS ART