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20 Déc - 13 Jan 2007
Vernissage le 19 Déc 2006

Yann le Crouhennec explore les entre-deux, les interstices du temps et de l’espace, afin de figer dans l’image la matière en mouvement au moyen de la photographie.

Communiqué de presse

Yann le Crouhennec

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Yann le Crouhennec propose un travail en profondeur sur le temps et l’image, baigné dans le clair-obscur. Il explore les entre-deux, les interstices du temps et de l’espace, afin de figer dans l’image la matière en mouvement.
Son travail cherche à saisir les fractales et en retrouver le sens sous l’apparence : compression / dilation du temps, révélation de l’image latente, libération du présent du passé. L’image apparaît comme un témoignage des débordements imprévisibles du temps, la représentation accidentelle d’un phénomène.

… Un clair-obscur du temps, de la matière et de l’image…
«Clic-clac. Compresser ou dilater le temps. Le déjouer. Libérer le présent des passés. En révéler les images latentes. Surimposer l’instant. Explorer l’existence en tant qu’expérience.
Déclic. Entendre ce que nous dit le langage. Voir ce que nous montre le monde.
Flash. Ainsi, la photographie, écriture en image, détrône l’apparence. Pas d’instant figé mais une représentation accidentelle du phénomène. Témoignage imagé de son jaillissement spontané d’entre les failles du réel, ses débordements imprévisibles.
Focus. Acte troublant de cristallisation d’un entre-deux. Interstice où prend consistance l’irreprésentable rendu visible. Hors-cadre plongé dans le champ. Mise en lumière des ramifications sous-jacentes du visuel. Emergence d’espaces béants dans l’enchaînement du temps: fleurissement de ses zones d’ombres fraîches.
Percevoir. Emerger les plages voilées du réel, son entre-deux, ses interstices. Images subliminales de la matière en mouvement. Effleurer ses zones d’ombres et d’intensité en de plus fines ou plus larges échelles de perception. L’œil, explore les abîmes qu’ouvre le regard. Regard qui ne cesse de transformer les choses et les êtres: voir l’énergie former et transformer la matière. Bacchanale de photons et de pixels dont nous ressentons les vagues, la forme vivante, l’énergie et ses conséquences infinies.
L’image en est une trace, un reflet. La photographie, permet de saisir une trace de cette mouvance qui nous traverse et nous agite par vagues, pour un regard différent sur le monde. L’image, perception d’une durée autre de l’être, nous offre une pause dans le temps afin de le contempler à l’arrêt.»
Yann le Crouhennec

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