ART | EXPO

Sanctuaire des minuscules

30 Oct - 06 Déc 2008
Vernissage le 30 Oct 2008

Le travail de Barbara Navi puise son inspiration dans le réservoir d’images disponibles ou circulant sur son écran d’ordinateur. Des "Sanctuaires des minuscules" se dégagent une atmosphère inquiétante et une effroyable beauté.

Communiqué de presse
Barbara Navi
Sanctuaire des minuscules

Fat Galerie est heureuse d’accueillir les oeuvres récentes de la peintre Barbara Navi. L’artiste nous propose d’explorer nos vies minuscules où le sentiment de déréliction côtoie une forme d’onirisme.

Déployée sur les deux étages de la galerie, l’exposition « Sanctuaire des minuscules » regroupe une série de dix tableaux petits et grands formats : l’occasion de découvrir une artiste en constante évolution.

« Mon travail puise son inspiration dans le réservoir d’images disponibles ou circulant sur l’écran de mon ordinateur. Je procède à des prises de vue ou à des captures d’écran qui me permettent de remanier à ma guise ce matériau épars.

Une trame narrative s’esquisse alors qui m’oriente selon sa tonalité affective propre. Tout se passant comme si une tension irrésolue devait trouver dans la mise en oeuvre le fil indéfini de son dénouement. »

Une folie, un bastion, un château. Une enclave qui se replie en son for intérieur pour tenir à distance le regard indiscret de ceux qui l’approcheraient.

Sanctuaire qui renferme l’atmosphère inquiétante d’un mal conjuré. Sérénité des alentours où l’on sent poindre aussi la tension ineffable d’un drame qui a eu lieu.

En choisissant d’implanter le décor narratif, Barbara Navi retrouve la thématique de la réclusion, du bannissement qui l’avait conduite à explorer les sentiers désaffectés de la banlieue. Ces minuscules ont l’air de maîtres qui résident en leur demeure.

Ces délirants ont quelque part les pieds sur terre. Leurs rêves soustraits à l’impudence de celle qui ne s’exhibe pas, les ont absous.

A l’omni voyeur qui se penche, fulminant, sur leur vie minuscule exposée, la peinture a donné en pâture son leurre imaginaire. Beauté devant laquelle il dépose son regard, comme on dit « déposer un souverain ».

C’est dans le sentiment d’une étrange proximité entre la beauté et l’effroi que Barbara Navi puis le leitmotiv de son inspiration.

Vernissage

Jeudi 30 octobre. 18h-21h.

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