ART | EXPO

The Way Things Fall

18 Nov - 28 Jan 2018
Vernissage le 18 Nov 2017

L’exposition « The Way Things Fall » au Frac des Pays de la Loire dévoile les installations et sculptures réalisées par cinq artistes colombiens en résidence pendant deux mois pour les Ateliers Internationaux du Frac. Les œuvres de Danilo Dueñas, Herlyng Ferla, Verónica Lehner, Rosario López et David Vélez explorent la relation entre la sculpture et la performance.

L’exposition « The Way Things Fall » au Frac des Pays de la Loire, à Carquefou, réunit les œuvres de cinq artistes colombiens autour du thème de la sculpture et de la performance.

L’exposition « The Way Things Fall » remet en question l’immuabilité de la sculpture

L’exposition présente le fruit des trente-et-unièmes Ateliers Internationaux du Frac des Pays de la Loire, un événement annuel institué en 1984 qui a pour but de soutenir la création tout en enrichissant sa collection. Pendant deux mois, des artistes invités réalisent sur place des œuvres qui sont ensuite présentées au public. Les Ateliers s’inscrivent cette année dans le cadre de l’année France-Colombie 2017 et ont réuni en résidence cinq artistes colombiens.

Le titre de l’exposition, « The Way Things Fall » (Comment tombent les choses) porte une réflexion sur la nature de la sculpture. Celle-ci y est abordée comme un moyen de relier l’objet et l’espace qu’il occupe ou l’objet et la personne qui interagit avec lui et révèle comment chaque chose s’inscrit dans le temps. Ainsi, l’exposition contredit l’illusion de l’immuabilité de l’objet sculpté.

De Danilo Dueñas à David Vélez, panorama de la sculpture colombienne

Sculptures et installations de Danilo Dueñas, Herlyng Ferla, Verónica Lehner, Rosario López et David Vélez témoignent de l’intérêt actuel des Colombiens pour la sculpture et de leurs nouvelles façons d’aborder la peinture et l’art sonore. Les sculptures de Herlyng Ferla comme Maquette pour un mémorial résultent d’un regard attentif porté sur les objets du quotidien, l’artiste s’attachant à observer leurs possibilités profondes et à extraire la vie intime qu’ils recèlent.

La pratique de Rosario López s’inscrit dans un projet de recherche au long cours sur la sculpture, la photographie et le paysage. Son approche très précise, quasi mathématique, consiste à explorer des paysages singuliers comme ceux du Glacier de Calafati au sud de l’Argentine et du désert de sel de Potosi en Bolivie, et à en révéler, par un travail sur différentes matières, les structures complexes.

L’exposition aborde la question de la relation entre la sculpture et la performance et, dans cette perspective, s’oppose à la conception d’une exposition comme série d’œuvres indépendantes. La sculpture y est perçue comme un processus, dont la clef est l’interaction entre les œuvres.

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