Lyon Art Paper 2019

La 5e édition du salon de dessin contemporain Lyon Art Paper présente au Palais de Bondy, à Lyon, entre cinq cents et six cents œuvres de soixante-deux artistes contemporains pour lesquels le dessin est un mode d’expression fondamental, si ce n’est unique. Organisé par la Société Lyonnaise des Beaux-Arts, l’événement fait partie du programme « Résonance » de la Biennale d’art de Lyon 2019.

Lyon Art Paper : 5e édition du salon de dessin contemporain

Lyon Art Paper offre un vaste panorama du dessin, en privilégiant les œuvres contemporaines et celles réalisées sur papier ou carton, et vise à revaloriser l’art essentiel du dessin en tant que pratique originelle en faisant découvrir la pluralité de ses styles et techniques. On découvre ainsi des œuvres relevant de l’art abstrait, de l’art numérique, de l’art construit ou de l’art textile, des collages, des pliages, du graphisme, des origamis, des objets tridimensionnels, des dessins réalisés à la mine de plomb, au pastel, au fusain, à la pointe sèche, à la gouge et même au pinceau.

Rosa Loy, invitée d’honneur de Lyon Art Paper 2019

Lyon Art Paper 2019 a pour invitée d’honneur l’artiste allemande Rosa Loy qui présentera douze Å“uvres typiques de son style poétique et onirique. Ses compositions réalisées à la caséine, à l’aquarelle ou au crayon mettent en scène des personnages exclusivement féminins dans des paysages imaginaires pleins de symboles et de références à des mythes anciens, et dans une atmosphère empreinte de douceur et de bienveillance. Rosa Loy, qui appartient au collectif d’artistes contemporains la Nouvelle école de Leipzig, invente une nouvelle féminité nourrie de spiritualité et de savoir féminin traditionnel.

Dessins de G. Compagnon, B. Berthelier, A. Hadad, G. Houbre…

Les Å“uvres présentées par Grégory Compagnon, Prix du Jury Lyon Art Paper 2018, dans l’exposition hors les murs à la Galerie L’œil écoute, résultent d’une méthode de création singulière et presque rituelle qui consiste à abandonner le dessin reposant sur le tracé pour une technique basée sur le point. Motivé par le besoin d’un processus lent qui laisser le temps aux idées d’éclore et aux motifs de s’inscrire sur le papier, Grégory Compagnon s’engage dans de longues séances de travail, commençant, sans la moindre préparation, par poser des points dans une zone du support, puis les répétant selon un geste pouvant peu à peu s’apparenter à la transe, jusqu’à ce que se dessinent, émergeant de l’inconscient, des figures, souvent liées à la préhistoire et à la nature et certainement chargées d’une valeur symbolique.