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Richesses

Carnet de notes avec croquis. Reproduisant à l’identique l’écriture manuscrite (heureusement transcrite !) et les dessins d’Hybert sur papier quadrillé, Richesses est un étonnant petit bouquin. Le désormais incontournable créateur des P.O.F. y décrit les différents moyens de transformation des richesses (création, science, écologie, guerre).

— Éditeur : Jannink, Paris
— Collection : L’art en écrit
— Année : 2004
— Format : 12,50 x 21 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 48
— Langue : français
— ISBN : 2-902462-92-1 (éd. librairie) / 2-902462-88-3 (éd. bibliophilie)
— Prix : 12 € / 100 €

Présentation

Avec ses P.O.F., Fabrice Hybert nous invite à renouveler le regard que nous portons sur notre environnement familier et à le réinverstir d’une charge ludique.

Dans Richesses, reproduction de notes manuscrites accompagnées de croquis, il nous explique sa conception du rôle de l’art et de l’artiste :
«Au quotidien tout doit être un sujet d’éveil permanent. Le sommeil, la contemplation, la maladie, les jeux, le rêve comme le cauchemar sont des richesses qui donnent cette énergie, comme les objets ou les matières ou encore les services ou les inventions. Les artistes sont là pour nous apprendre ou nous révéler les moyens de parvenir à une telle richesse ; ils risquent leur vie pour ça.»

Selon Fabrice Hybert, «la création est l’attitude qui opppose le moins de résistance à la valorisation de chacun, qui possède les frontières les plus souples pour une liberté de pensée indépendante du système (milieu) unique et totalitaire.»

Avec Richesses, l’artiste, éveilleur de consciences et médiateur des richesses que recèle le quotidien, invite le lecteur à poursuivre sa démarche, car sa proposition «n’est certainement pas définitive et doit être pour vous source de contradiction.»

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Jannink)

L’auteur et artiste
Fabrice Hybert, né en 1961, opère dans tous les domaines, aussi bien celui du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l’installation, que de la vidéo ou encore de la performance. Son œuvre protéiforme et proliférante peut être regardée comme une entreprise mettant en réseau des individus, des idées et des savoir-faire. En 1994, il crée la société UR-sarl (Unlimited Responsibility), qui l’accompagne notamment dans sa production de P.O.F. (Protypes d’objets en Fonctionnement). Il remporte en 1997 le Lion d’Or à la Biennale de Venise pour avoir fait du pavillon français un studio d’enregistrement d’émissions de télévision (Eau d’or, eau dort, ODOR).