LIVRES | RENCONTRE

Rencontre dédicace

Mathilde Monnier, François Olisaeger
Rencontre dédicace

Mathilde écrit: «C’est au Festival d’Avignon que j’ai vu pour la première fois les dessins de François Olislaeger. J’ai tout de suite été frappée par ce travail qui, mieux que la photo, offrait à mes yeux la possibilité de représenter la danse».

Cet ouvrage graphique hors du commun retrace le parcours complet d’une chorégraphe à travers la genèse de cinq pièces essentielles de son œuvre.

Mathilde Monnier, François Olisaeger, Qu’est-ce qui nous arrive ?!?
Le 14 et le 16 novembre à 21h, le 15 novembre à 19h30 et le 17 novembre à 16h

Repères biographiques
Venue à la danse tardivement, Mathilde Monnier s’intéresse à la chorégraphie dès 1984. Ses questionnements artistiques sont liés à des problématiques d’écriture du mouvement en lien avec des questions plus larges comme «l’en commun», le rapport à la musique, la mémoire.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d’une période d’ouverture vers d’autres champs artistiques ainsi qu’une réflexion en acte sur la direction d’un lieu institutionnel et son partage. Elle alterne la création de projets qu’elle signe seule avec des projets en cosignature, rencontrant différentes personnalités du monde de l’art: Philippe Katerine, Christine Angot, La Ribot, Heiner Goebbels…

Jeune dessinateur féru de spectacle vivant, François Olislaeger a tenu sur le web de 2008 à 2012 un journal de bord graphique du Festival d’Avignon, Carnets d’Avignon, à présent publié chez Actes Sud. Bédéiste mais aussi illustrateur pour Le Monde, Les Inrockuptibles ou Libération, Le Soir en Belgique et Le Temps en Suisse, il a participé à des expositions telles que «La ville dessinée» à la Cité de l’architecture et du patrimoine avec une fresque sur l’histoire de la B.D. ou «2062» à la Gaîté-Lyrique.
Son trait au graphisme épuré et ses explosions de couleurs et de fantaisie en font un témoin sensible, comme le montre l’album Mathilde. Danser après tout, autant qu’un observateur à l’humour aiguisé et un créateur aussi surprenant qu’inclassable.