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Reconnaissance de la rivière

Les quatre auteurs de ce livre, François Barré, Jean-Paul Bravard, Jacques Moulin et Jean-Louis Elzéard, ont été invités à déployer des approches successivement esthétique, géographique, poétique et photographique d’un même objet : la rivière.

Information

Présentation
François Barré, Jean-Paul Bravard, Jacques Moulin, Jean-Louis Elzéard
Reconnaissance de la rivière

Les quatre auteurs de ce livre, François Barré, Jean-Paul Bravard, Jacques Moulin et Jean-Louis Elzéard, ont été invités à déployer des approches successivement esthétique, géographique, poétique et photographique d’un même objet : la rivière.

Cet objet a pour eux les aspects d’un lieu situé au Pont des Deux Eaux. Lieu dit ainsi parce que, tout près, en aval, s’y réunissent les eaux de l’Eysse et de l’Escouday.

Reconnaissance de la rivière est une sorte d’ouvrage d’art, à la fois bas-relief et architecture. De ce lieu, une gorge encaissée qui n’est accessible qu’à la saison des basses eaux, il a d’abord été fait une image : un panorama photographique, constitué de sept images appareillées entre elles. Comment l’esthétique, la géographie, la poésie et la photographie peuvent-elles respectivement rendre compte d’un objet qui, comme la rivière, est tout à la fois une réalité physique (géographique et géologique), et bien plus que ce que les yeux voient ?

Davantage que l’ouvrage descriptif vers lequel elles s’efforcent de tendre, on comprendra que ces approches cherchent avant tout à se rapprocher de la rivière, à la comprendre mieux, à mieux comprendre aussi les raisons qu’elles ont de chercher à se reconnaître en elle. Elles voudraient dire leur admiration et leur reconnaissance à l’égard de la rivière, dire en quoi elles lui sont reconnaissables.

Le livre est accompagné d’une photographie panoramique du lieu qui s’étend sur sept volets d’un dépliant.

« Et de cela qui concerne l’image que chacun se fait de lui-même et du monde, on comprend qu’on n’en dise rien. Non plus que de ce qui se passe alors, et le plus souvent ne se passe pas, avec la rivière. Tout cela reste tu. Parce que, peut-être, il n’y a pas de mot pour le dire? »