ART | EXPO

Après le disco

10 Nov - 23 Déc 2017
Vernissage le 10 Nov 2017

L’exposition « Après le disco » à la galerie Emmanuel Hervé, à Paris, dévoile de nouvelles peintures de Radu Comsa. Sur des supports multiples se déploie un travail rigoureux sur la forme, la lumière et la couleur, dont la portée est autant scientifique que picturale.

L’exposition « Après le disco » à la galerie Emmanuel Hervé présente de nouvelles œuvres de Radu Comsa, des créations dans lesquelles la peinture investit de multiples supports tels que du tissu ou un rideau en lamelles.

Peinture et installations de Radu Comsa nécessitent une participation mentale active

A travers les dernières œuvres de l’artiste roumain Radu Comsa, peinture sur tissu de coton découpé selon des formes géométrique, peinture sur rideau de fils ou vidéo, s’affirme une pratique qui se veut transversale et mutante. L’exposition dévoile très précisément sa méthodologie et ses objectifs : la faculté du spectateur à raisonner et son pouvoir de décision y sont simultanément sapés et surveillés. Les œuvres de Radu Comsa, fondées sur la représentation visuelle des idées, des fonctions et des processus à travers la peinture et l’installation, nécessitent une participation mentale active.

Radu Comsa, dans la lignée de Paul Signac et Charles Biederman

La pratique de Radu Comsa fait fortement référence au gestaltisme, la psychologie de la forme selon laquelle les processus de perception et de représentation mentale reposent sur un traitement spontané des phénomènes en tant que formes globales et non en tant qu’addition d’éléments simples. Dans la lignée de Paul Signac qui mit au point la technique du divisionnisme, consistant à appliquer de petites taches de couleur pure juxtaposées, et dans celle du structuraliste Charles Biederman, Radu Comsa superpose de façon rigoureuse la peinture sur la toile en mélangeant les quatre vraies couleurs définies par Leon Battista Alberti.

Radu Comsa explore la forme, la couleur et la lumière

Radu Comsa ajoute ensuite le gris, couleur centrale dans sa recherche, qu’il décline en ciment ou sur toile, dans une quête de la teinte parfaite. Une quête qui est autant picturale que scientifique. En travaillant avec le gris, le peintre en étudie la nature même : s’agit-il d’un code établi, d’une structure moléculaire ou de stimuli optiques ? Sa démarche s’inscrit dans une exploration de la forme et de la lumière qui se révèlent comme des éléments instables.

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