ART | EXPO

Question Peinture

03 Sep - 02 Oct 2004

Des peintures qui débordent du cadre pour devenir sculptures. Des couleurs dirigées par une construction géométrique. Des dessins noir et blanc dont les motifs figuratifs semblent flotter sur la surface du papier. Un artiste qui déjoue les codes, les remet en jeu et revendique la liberté en et de l’art.

Communiqué de presse
Jean-Michel Sanejouand
Question Peinture

«Question peinture» est le titre de cette exposition d’une série «Les Espaces critiques» débutées en 2002, mais surtout celle d’un artiste qui a toujours refusé de se laisser enfermer dans des genres.
Camille Morineau écrit de JMS «Il est normal que plus de quarante cinq années d’activité artistique se laissent difficilement résumer, mais dans le cas de Jean-Michel Sanejouand la difficulté confine à l’impossibilité: tous les six ans en moyenne l’artiste change radicalement, en apparence, de style, et/ou de pratique. En apparence seulement, car sa radicalité d’une part, et la cohérence de sa démarche d’autre part, s’imposent de plus en plus comme des caractéristiques dominantes de son travail.»
Jean-Michel Sanejouand est l’organisateur du contexte périlleux réaffirmant sans cesse, qu’il n’existe pas de vérité en art, qu’aucune forme n’a de validité propre sans la pensée qui s’y attache. Non sans humour, il déjoue codes de lecture et systèmes de pensée. Il dit même parfois utiliser la peinture en lieu et place de la sculpture, faire en peinture ce qu’il ne réalisera pas en sculpture. Un artiste qui ne marche pas sur des oeufs ce qui lui a valu que certains veuillent l’oublier et, même le faire oublier.
La nouvelle série des oeuvres présentées est composée de grandes toiles à l’apparente simplicité. Ils s’y dessinent en couleur des paysages construits d’éléments détournés de son propre travail. La citation ne cherche pas à être exacte même si on peut reconnaître Organisations d’espaces, Calligraphies d’humeur, Charges-objets, les séries des Peintures et Sculptures. Il s’agit de la remise en jeu permanente qui le caractérise. Il refuse le confort de son propre travail, revendique la liberté comme problématique constitutionnelle de l’oeuvre et de l’artiste. Les enjeux de l’art ne sont jamais oubliés. Opposant les couleurs vives les unes aux autres, il réorganise de ces éléments «impossibles» le paysage de l’espace du tableau.

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