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Purgatorio in visione

09 Déc - 13 Déc 2008

La pièce est une passion sans voix, qui s’exprime à partir du corps, face à un orchestre. Travail de suspension dans l’espace, la danse semble se délier du poids des choses.

Communiqué de presse
Emio Greco, Pieter C. Scholten
Purgatorio in visione

Horaire : 20h30

A partir du Purgatoire de Dante

— Interprétation : Emio Greco et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen (30 musiciens)
— Musique : Franck Krawczyk d’après La Passion selon saint Matthieu de J. S. Bach

Depuis Hell, étrange sabbat où se côtoyaient différents styles de danse — du music hall au tango, en passant par le vocabulaire classique ou contemporain — Emio Greco et Pieter C. Scholten, ont montré leur prédilection pour de transgressifs détournements des genres, savants ou populaires.

Dans [Purgatorio] in visione, pièce créée en écho au spectacle de groupe [purgatorio] Popopera et seconde variation conçue à partir d’un même thème, Le Purgatoire, Emio Greco et Pieter C. Scholten reviennent sur leurs origines, aux sept nécessités qui ont fondé le travail de la compagnie EGPC. Par un retour à l’écriture singulière d’Emio Greco, seul en scène, la pièce prend forme. Elle s’appuie sur la musique de La Passion selon Saint-Matthieu de Jean Sébastien Bach librement interprétée selon la structure même de la danse.
[Purgatorio] in visione est une passion sans voix, qui s’exprime à partir du corps, face à un orchestre, composé d’une trentaine de musiciens, comprenant 22 cordes, 7 vents et un accordéon.  À la puissance et la dynamique de la musique live répondent la solitude du danseur, sa fragilité mais aussi la force du mouvement. Comment un ensemble peut-il produire son propre langage? C’est la question que se posent Emio Greco et Pieter C. Scholten à travers ce solo forgé de contrastes et de confrontations. Défi partagé avec le jeune compositeur Franck Krawczyk présent sur scène où il joue aussi de l’accordéon. Ensemble, ils sont à la recherche d’un territoire inconnu où se mêlent improvisations et partitions écrites, et évoluent à côté d’une grande sphère transparente et d’autres plus petites, au métal éclatant et au format réduit. Danse de rondeur, travail de suspension dans l’espace où telle ces corps en lévitation, la danse semble se délier du poids des choses.

 

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