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Première (13ème édition)

11 Nov - 13 Jan 2008

«Première» est le treizième rendez-vous avec les jeunes diplômés des Ecoles d’art de Bourges, Limoges et Clermont-Ferrand, sélectionnés cette année par le vidéaste Pierre-Jean Giloux, l’historienne d’art, Anne Malherbe et le directeur de l’Espace Croisé, Eric Deneuville.

Communiqué de presse
Clara Aubéry, Hermine Bosquet, Kang Hyun-Wook, Vicky Fisher, Audrey Frugier, Zhang Fenfei, Claire Molle, Marion Reuge  
Première (13e édition)

«Première» est le treizième rendez-vous avec les jeunes diplômés des Ecoles d’art de Bourges, Limoges et Clermont-Ferrand, sélectionnés cette année par le vidéaste Pierre-Jean Giloux, l’historienne d’art, Anne Malherbe et le directeur de l’Espace Croisé, centre d’art contemporain à Roubaix, Eric Deneuville.

Clara Aubéry (Bourges) propose des installations où se mêlent collections de formes organiques et dessins. Dans son garde-manger, des objets et substances sans noms « macèrent, croupissent, s’agglutinent en une poésie vivante, en quête d’un appétit oculaire sur lequel se réfracter, résonner ».

Hermine Bosquet (Bourges) scénographie des fabliaux, des farces avec des personnages et des animaux récurrents. Elle imagine le monde contemporain tel un grand banquet ou un cabaret… dans lequel ironie, cynisme et naïveté se conjuguent sous les couleurs criardes de ses peintures.

Kang Hyun-Wook (Limoges) met en scène ses difficultés à communiquer dans des vidéos burlesques. Par le biais de « l’auto-filmage », il tourne en dérision ses problèmes de langage, mais aussi de son rapport à l’autre, au monde.

Vicky Fisher (Bourges) emprunte au monde de l’entreprise ses stratégies. Elle se propose d’asseoir et de légitimer la pratique artistique au coeur de l’appareil de production, au plus près de ses effets au quotidien, pour mieux l’infiltrer.

Audrey Frugier (Bourges) juxtapose le banal et le précieux, le « high » et le « low ». En jouant de références et de paradoxes, elle remet en cause la perception du spectateur avec des matériaux suscitant le toucher qui flattent le regard et l’induisent en erreur. Elle s’empare des clichés et de la culture populaire, utilise des objets courants en imaginant des fictions et réinvente leur emploi. Son travail reflète un certain engouement pour le clinquant et le décoratif et évoque le charme ambigu du faux.

Zhang Fenfei (Limoges) propose une relecture de la performance et de ses avatars. Elle éprouve dans ses performances de très longues durées, sa propre résistance. Les vidéos qui témoignent de celles-ci se donnent à voir dans des lieux de passages, là où le spectateur peut suivre par bribes les évolutions, et l’intrigue de son travail.

Claire Molle (Clermont-Ferrand) s’intéresse aux hybridations organiques, botaniques et biologiques créées par l’homme. Elle invente une science de la génétique et du clonage au travers du dessin, de la sculpture, de la vidéo et de la photographie. De ses manipulations génétiques naissent des espèces animales et végétales imaginaires et souvent grotesques.

Marion Reuge (Clermont-Ferrand) puise son inspiration dans la nature. Au travers d’une vidéo projection, elle s’attarde sur l’observation de concrétions de stalactites qui, dans un ballet de micro-organismes, de transformations, de mues, de variations de couleurs, invitent le spectateur à une expérience visuelle et sonore.

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