DANSE | SPECTACLE

Prélude à l’après-midi d’un faune/ Le Sacre du printemps

22 Mai - 22 Mai 2012

Poitrines nues, corps affublés de cornes, de poils démesurés et érectiles, mouvements fébriles, convulsifs, sauvages… L’étrange beauté des chorégraphies de Marie Chouinard fait ressurgir toute la bestialité de l’humain. L’approche de la chorégraphe est profondément sensuelle, animale, voire provocante.

Marie Chouinard
Prélude à l’après-midi d’un faune/ Le Sacre du printemps

En proposant des relectures chorégraphiques au court Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, et au Sacre du printemps de Stravinski, Marie Chouinard fait suite à une longue et prestigieuse lignée de chorégraphes : Nijinsky, évidemment, mais aussi Martha Graham, Maurice Béjart ou Pina Bausch.

Les chorégraphies du Sacre et du Prélude reprennent la plupart des codes scéniques de la danseuse: plateau presque nu, costumes épurés agrémentés parfois d’étranges protubérances animales ou végétales, lumières dépouillées qui isolent souvent les interprètes.

Pour ces chorégraphies comme pour ses autres œuvres, Marie Chouinard a cherché «un nouveau vocabulaire», des enchaînements qui viennent comme «une nouvelle grammaire, une nouvelle musique intérieure».
«Le Sacre du Printemps, c’est le feu, souligne-t-elle. C’est organique. Senti dans la colonne vertébrale. Entre ciel et terre. Ce sont des touches dans le présent immobile».

AUTRES EVENEMENTS DANSE