Power pixels

Communiqué de presse
Miguel Chevalier
Power pixels 2009

Power Pixels 2009 présente des installations de réalité virtuelle Fractal Flowers et Pixels Liquides inédites, ainsi qu’une série de pièces fixes encore jamais montrées en France.

Une peau de pixels colorés évolue de façon autonome sur le mur de leds. Le déplacement du spectateur crée une traînée de couleur qui se mélange et fuse avec la « peinture » en trame de fond, avant de s’effacer lentement jusqu’au prochain passage d’un visiteur. Sortant du rapport au tableau et faisant corps avec l’écran, Miguel Chevalier met au point la technique du « dripping électronique », une peinture de la lumière en perpétuel mouvement où le spectateur devient par son corps un pinceau numérique.

En parallèle de cette installation seront également présentées différentes pièces fixes traitant le thème du pixel, notamment Pixels Infini ou Flux Holographique.

Miguel Chevalier présente également pour la première fois une tapisserie Fractal Flowers réalisée avec la société Tai Ping. Cette oeuvre matérielle sera le support d’un univers virtuel Fractal Flowers qui évoluera à l’infini sur cette surface délicate de laine et de soie. Une série de pièces fixes Fractal Flowers réalisées à l’occasion de l’exposition Segunda Natureza 2009 à l’Espaço Cultural Marcantonio Vilaça à Brasilia viendront compléter l’ensemble des créations.

Après l’expérience des Sur-Natures, jardins virtuels exposés dans de très nombreux pays, Fractal Flowers présente une nouvelle génération de fleurs aux formes très sculpturales, poussées à l’extrême de leur géométrisation, évoluant aux frontières du minéral et du monde animal. Ces fleurs sont générées à l’infini grâce à un logiciel inédit et déploient les plus incroyables formes fractales. Fruits d’algorithmes, ces fleurs géantes naissent, poussent puis meurent peu à peu pour générer des nouvelles graines différentes.

Ces fleurs de lumière se courbent vers le spectateur comme pour lui faire une révérence, pour regarder de plus près sa réalité et enfin disparaître sous son regard fasciné, créant ainsi un rapport très vivant avec un monde virtuel.