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Portradium

Fiction et réalité se mêlent dans le récit de Paul New, alias Daniel Foucard, évoquant des musiciens fictifs réunis sous le nom de Portradium (alias Ludovic Poulet), ville minière canadienne.

Information

Présentation
Paul New
Portradium

Portradium comprend 2 livrets de 32 pages et 3 CD dans une pochette cartonnée et sérigraphiée. Cette édition de 43 productions du musicien Portradium (Ludovic Poulet), attribuées à des musiciens fictifs — établis dans la ville minière canadienne de Port Radium — est l’occasion pour Paul New (Daniel Foucard) de tisser un texte où se mêlent aux biographies des musiciens, un reportage de la NHK et les dires d’une mystérieuse agence… Ou comment écrire sur la musique, sans écrire sur la musique (ce qui est bien la moindre des choses).

Extrait

«À l’origine, Port Radium désignait une région minière regroupant notamment l’Eldorado Mine, le Cameron Bay et l’Echo Bay Mine. En tant que nom désignant une ville, Port Radium est entré dans l’usage à partir de 1936. La petite ville de Port Radium est sise 66°5’N, 118°2’W près du plus étendu lac d’eau douce canadien et à quelques encablures du cercle polaire arctique. Vers l’an 2000, on enregistrait une température moyenne de + 1,2° C au mois de mai.

Autour de 1900, James McIntosh Bell du Geological Survey of Canada met en évidence la présence d’uranium, de fer, de cobalt dans le secteur d’Echo Bay. L’extraction minière se développera dans les années 30 et vers 1932, la région de Port Radium compte plus de 200 habitants.

À cette époque, le gouvernement y installe un bureau de poste, une mairie et une station radio. En juin 1940, les mines ferment et on maintient un semblant d’activité autour de quelques familles natives du lieu ayant investi les bâtiments abandonnés. On rouvrira la mine Eldorado pour soutenir l’effort de guerre en 1942 jusqu’en 1960 environ, l’argent sera lui exploité jusqu’en 1982.

Les vives protestations menées par des associations de travailleurs indiens et inuits quant aux conditions de travail imposées dans ces mines ont beaucoup fait pour l’évolution de la reconnaissance des droits des populations natives du Nord canadien.»