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Pogo

19 Jan - 01 Mar 2007

Le travail de la jeune artiste française Elodie Lesourd repose sur une recherche du sujet rock dans l’art, qui la conduit à réaliser des œuvres dites «hyperrockalistes», transposant l’univers d’artistes empreints de la culture rock.

Communiqué de presse
Elodie Lesourd
Pogo

La rencontre avec le travail d’Elodie Lesourd s’est faite lors de l’exposition «J’en rêve» à la fondation Cartier. Elle y présentait une grande peinture hyperréaliste où l’on voyait une scène, probablement après un concert. Au-delà de la parfaite réalisation, et de la fascination pour cette peinture mystérieuse à l’aspect indéniablement esthétique, un mécanisme mnémonique se produisait chez le spectateur car cette image avait un goût de déjà vu (ou pas, car au-delà de la lecture «happy few» de l’amateur d’art contemporain, la peinture se suffisait à elle-même).
Le cartel de la pièce dévoilait la manipulation, le système et les mécanismes de la création de la peinture.

Cette série de peintures dites «hyperrockalistes», qui a pour principe la transposition en peinture d’installations d’artistes empreints de la culture rock, est motivée par une recherche du sujet rock dans l’art, ce qui permet à l’artiste de construire une double analyse. «L’hyperrockalisme» est la rencontre entre le rock et l’hyperréalisme, la culture populaire et l’Art.

Art de la citation, du détournement, de l’appropriation ?

Le travail d’Elodie Lesourd est complexe en ce sens où il permet à la fois l’établissement d’un schéma conceptuel, mais il prône également l’implication de soi dans la réalisation parfois démesurée de la peinture à main levée, revendiquant une posture rock et DIY (Do It Yourself – pas de mise au carreau ni de retro projection).
Entre approche conceptuelle et célébration de l’acte pictural, cette démarche de ré-appropriation conduit, aux détours d’un positionnement critique, à une réflexion de l’art sur l’art: «Ré exposer les œuvres participe d’un geste de ré appropriation évident qui pose la question de la signature où les œuvres qui sont rejouées se voient dépossédées mais néanmoins louées».

Prête à jouer de toutes les manipulations, Elodie Lesourd a conçu son exposition au MAC VAL (quasiment aux mêmes dates que la galerie – «Obituary», 2 février au 29 avril, vernissage le 8 février) et celle à la galerie en les accordant l’une à l’autre, forçant les accords, dans un dédale de références, sur le même mode tautologique, convoquant sur le même autel l’inénarrable mort du Rock et la non moins récurrente mort de la peinture.

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