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Places

14 Oct - 24 Déc 2010
Vernissage le 14 Oct 2010

"Places" enclenche un jeu d’interconnexions entre les oeuvres de huit plasticiens. L’exposition devient un territoire collectif réfléchi comme un dispositif de réactualisation pour le regard vis-à-vis de son environnement habituel.

Communiqué
Florian Fouché, Benjamin Hochart, Lamarche & Ovize, Julien Pastor, Marie Preston, Claire Tenu, Maxime Thieffine, Sarah Tritz
Places

L’installation Place (2010) de Benjamin Hochart matérialise une pratique du dessin dans l’espace au travers d’un assemblage de volumes et de supports empreints de qualités graphiques. Place se fait élément fédérateur de cette rencontre et renvoie à la photographie de Claire Tenu, oeuvre emblématique de ce croisement de pièces et d’univers.

Plantation d’une vigne (2009), si elle évoque en premier lieu un paysage naturel, opère un jeu de construction de lignes dans l’espace jusqu’à leur fuite et traite avant tout d’architecture et de dessin. Ces éléments formels génèrent un questionnement à propos du regard porté à un territoire et engendre un processus de résonance d’une oeuvre à l’autre.

Vue d’atelier (premier espace à mobilité croissante) (2009), photographie de Florian Fouché, signifie une expérience de la démarcation, des contraintes d’espace et de cadre. L’artiste investit le territoire restreint qu’est son atelier par une composition optimale réalisée à partir de ses sculptures aux lignes appuyées. Aux abords du cadre posé par son oeuvre, des ouvertures de sens et de formes s’organisent.

L’installation Le secret (2009) de Maxime Thiéffine rend toute interprétation possible: titre évocateur, ligne enroulée, trait replié, scotch qui permettrait de délimiter l’espace, tous les éléments sont réunis pour que le spectateur active sa propre élaboration de l’oeuvre.

La sculpture adjacente est un autre secret: Strawberry field furniture (2009), réalisée par le duo d’artistes Lamarche & Ovize, oscille entre l’objet, la sculpture et l’installation.

En «soclant» une céramique au motif évocateur de la grande peinture (cf Panier de fraises de Chardin) au moyen d’une accumulation de matériau et d’une répétition de la ligne, les artistes ouvrent un espace formel et narratif encore indéfini qui échappe toujours partiellement au spectateur pour mieux stimuler son imaginaire.

Julien Pastor propose une prise de recul à l’échelle de la ville avec la série des Grands ensembles (2008). Ses collages traduisent les flux dynamiques qui déterminent un territoire urbain.

La pièce 32×29,5 de la série Derrière le mur (2010) proposée par Sarah Tritz, à mi chemin entre sa pratique du dessin et celle de l’installation, fait trace d’une exploration de la matière, de la couleur et de la surface en évoquant tout à la fois le corps, le paysage et l’architecture.

Enfin, Marie Preston, dans son oeuvre vidéo Plaine (2007), plonge directement le spectateur au coeur de l’espace public, à la découverte des individus et des récits dont la circulation trace les grandes lignes du territoire.

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