ART | EVENEMENT

Pierre Fichefeux

30 Avr - 30 Mai 2010
Vernissage le 29 Avr 2010

La peinture de Pierre Fichefeux crée une nature rêvée peuplée de singes qui repoussent le mal. A travers une dizaine de toiles, il nous entraîne dans les méandres telluriques de ses volcans, nous protège de leur fumeroles en nous invitant dans le ventre de ses tipis.

Communiqué de presse
Pierre Fichefeux
Pierre Fichefeux

Point Éphémère accueille pour la première fois en France les travaux récents de Pierre Fichefeux. Cet exilé volontaire vit à New York où il poursuit une double, voire une triple carrière d’illustrateur, de réalisateur et de peintre.

Aujourd’hui, nous rencontrons l’artiste. À 33 ans, le jeune homme est à l’âge christique et critique où il faut bien montrer, se coltiner aux murs de l’exposition, rencontrer le public et retrouver ses amis, sa famille.

Ses voyages autour du monde lui ont permis d’aborder le réel dans le cadre nourri de ses contemplations. Son goût de la rêverie et de la retraite l’anime d’une vitalité mystique dont il joue. Pierre a fait ses armes chez les scouts, une expérience de vie qui lui confère d’être toujours prêt à rencontrer les singes, à construire des cabanes, à escalader les volcans, à écouter le souffle court de la terre.Pierre Fiechefeux grave la matière.

N’a-t-il pas gardé de son séjour italien à La Fabrica l’influence de la Trans-avant-garde italienne ? Ce mouvement des années 80 entendait réagir à la mort annoncée de la peinture en prônant une figuration largement métaphorique et très matiériste.

Quand je vole, ce n’est pas vraiment moi qui vole, c’est le monde qui tombe, dit-il. Pour en réchapper, la peinture de Pierre Fichefeux crée une nature rêvée peuplée de singes qui repoussent le mal. À Point Éphémère, à travers une dizaine de toiles, il nous entraine dans les méandres telluriques de ses volcans, nous protège de leur fumeroles en nous invitant dans le ventre de ses tipis et laisse couler la rivière, témoin des ébats simiesques.

Tout se brise, tout se rajuste; éternellement s’édifie la demeure de l’être. Avec une feinte naïveté, Pierre Fichefeux convoque Nietzsche sans prétention et illustre les mythes fondateurs de Jung. N’essayez pas de comprendre, vous risqueriez de voir danser des singes morts.

Vernissage
Jeudi 29 avril 2010. 18h.

Informations pratiques

Tous les jours de 14h à 19h. Entrée libre

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