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Philippe Pasqua

Peinture coup-de-poing, à étourdir, à couper le souffle. Philippe Pasqua représente la chair, le corps et il en restitue l’âme. Une peinture de la vie, de ce qui la rend belle; la différence, les contrastes, les imprévus.

— Auteur : Michel Waldberg
— Éditeur : Éditions de la Différence, Paris
— Année : 2005
— Format : 30 X 29 cm
— Illustrations : couleur et noir et blanc
— Pages : 380
— Langues : français
— ISBN : 2-7291-1584-6
— Prix : 150 €

Présentation
Dans l’actuel renouveau de la figuration et la résurrection de la «peinture-peinture», la démarche et le travail de Philippe Pasqua apparaissent des plus singuliers. Contrairement aux adeptes des groupes qui se sont formés au hasard des ateliers ou des squats, Pasqua est un autodidacte et un solitaire.

Il a beaucoup observé, pour affiner son regard, beaucoup expérimenté pour mettre au point son style, sa technique, élaborer son monde. La peinture de Pasqua est une peinture coup de poing, tant par ses sujets que par la manière, furieuse, obstinée dont il les traite. Une peinture qui nous questionne et déstabilise l’image qu’habituellement nous nous formons des réalités qui nous déplaisent par leur violence ou leur essentielle incongruité et que notre foncière pudibonderie nous conduit à «euphéminiser», ainsi, par exemple, de la transexualité ou de la trisomie.

Pasqua nous dit que dans tous les états de la chair, dont il exalte les métamorphoses, il y a de la beauté. Que celle-ci doit se manifester telle qu’en elle-même et par-delà le bien et le mal. Comme avant lui Bacon ou Freud, dont il a beaucoup médité l’obstiné travail de destruction-reconstruction du réel, il nous dit encore, surtout, l’essentielle étrangeté du monde et de la figure humaine.

L’artiste
Philippe Pasqua vit et travaille à Paris, il est autodidacte.

L’auteur
Michel Waldberg, né en 1940, est le fils de Patrick Waldberg, écrivain, et d’Isabelle Waldberg, sculpteur. Poète, prosateur, essayiste, polémiste redoutable, traducteur de Lowry et de Philip Roth.