Commuiniqué de presse
Philippe Huart
Philippe Huart
Acid Pop, tel est le style de Philippe Huart qui revisite le Pop Art avec brio, évitant la répétition et renouvelant le genre.
Ses toiles se composent d’éléments de la vie quotidienne, images, logos, panneaux et autres inscriptions qui sont des signes de modernité. Ces éléments sont fragmentés à la limite du reconnaissable. Comme en témoigne l’artiste, il s’agit principalement d’une recherche graphique : «Ce qui me plaît, c’est l’image. Raconter une histoire ne m’intéresse pas, donc je prends uniquement ce qui m’attire et après les fragments s’assemblent comme par magie.»
Fasciné par l’aspect graphique qu’il trouve aux Etats-Unis, Philippe Huart s’y rend très fréquemment pour s’imprégner de l’esprit de ce pays et s’inspirer de la culture américaine. Il y photographie des éléments de signalisation, logos ou autres panneaux qui lui servent ensuite de base pour la composition de ses toiles.
Pour sa nouvelle série, Résonance, présentée à la galerie, il associe souvent des panneaux de circulation taggés ou à moitié détruits avec d’autres éléments. Le nom de Résonance préfigure l’association entre musique et peinture mise en place pour l’exposition. Philippe Huart fait ainsi un lien entre ces deux formes d’art: «Lorsqu’on entend une musique, on retient généralement toujours les mêmes passages, j’ai donc extrait des passages de musiques, tout comme je fragmente des éléments pour réaliser mes peintures.»
À la même période que l’exposition à la galerie, Philippe Huart est présenté en one-man show au salon «Art Miami».