ART | EXPO

Petites et Grosses Bêtes

17 Juin - 17 Oct 2010
Vernissage le 17 Juin 2010

Petites et Grosses Bêtes présente l’animal occidental de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, avec plus de quatre cents jouets et jeux de la collection du musée des Arts décoratifs. Doudou, monstre, témoin des avancées en zoologie, l'animal dévoile ici ses différentes facettes.

Constance Guisset, Garth Williams, Susan Tantlinger, Annick Ridel, Sue Quinn, Terumi…
Petites et Grosses Bêtes

L’animal a traversé, traverse et traversera toujours la vie enfantine. Dès l’Antiquité, il est présent dans le monde du jouet: sur roulettes, en bois, en terre cuite, en argile, en ivoire, en marbre (cheval, hérisson, bélier, oiseau…), dans des statuettes où les enfants chevauchent de multiples espèces. Autant d’objets que l’on retrouve dans les civilisations égyptiennes, proche-orientales, grecques, étrusques ou romaines. L’animal prend différentes formes selon les époques. Éducatif, il permet de reconnaître les espèces et illustre les richesses de la nature. Il est aussi le reflet de la société, dont il montre l’évolution à travers les mondes agricoles, urbains ou encore des loisirs (cirque, zoo, ménagerie). Il témoigne des grandes découvertes faites par les zoologistes lors de la conquête de nouveaux territoires. Il incarne la fascination pour le monstrueux lorsqu’il s’agit d’animaux préhistoriques ou fantastiques. Il est aussi l’objet de tous les transferts d’émotion. Lorsqu’il rassure, il devient l’inséparable «doudou».

Comment le monde du jouet représente la diversité de l’espèce animale? L’exposition Petites et Grosses Bêtes présente l’animal occidental de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, avec plus de quatre cents jouets et jeux de la collection du musée des Arts décoratifs. Organisée par typologie — animaux préhistoriques, sauvages, de compagnie, de la ferme, des eaux marécageuses, de la nuit ou encore fantastiques —, l’exposition montre l’animal sous différents aspects.

L’ours en peluche est représenté à la fois comme un petit homme (debout sur deux pattes, les deux autres servant de bras) et comme un «doudou» que l’on a envie de serrer dans ses bras. La figurine de l’ours blanc et brun en plomb ou en plastique reproduit l’espèce animale avec fidélité, tandis que l’ours mécanique mime le mouvement de la bête. Ce sont autant de facettes d’un même animal, avec lequel l’enfant peut dialoguer, apprendre, dont il peut prendre soin ou se venger.
L’animal préhistorique fait l’objet de reproductions scientifiques, à des échelles au 1/40 ou au 1/15.

Les animaux sauvages constituent des ensembles très détaillés, à l’échelle 1/32, où les couleurs de peau et de plumage permettent à l’enfant de reconnaître les espèces. De même, dans la ferme, tous les animaux de la basse-cour et de l’étable sont fidèlement reproduits.

Les animaux de compagnie, les ours ou encore les animaux fantastiques font appel à plus d’imagination de la part des créateurs et des fabricants de jouets.
Mises en scène par la scénographe Constance Guisset, ces petites et grosses bêtes se retrouvent dans des décors aux multiples silhouettes. Défilés, saynètes et rencontres improbables permettent de découvrir un monde animal surprenant, où la grosse bête n’est pas forcément celle que l’on croit.

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