Peter Pan 2010

Communiqué de presse
Christophe Fiat
Peter Pan 2010

Performance à 19h précises.

L’Espace culturel Louis Vuitton inaugure, à l’automne 2010, la première édition d’un nouveau programme de rendez-vous autour de la performance. Intégrant l’actualité des pratiques actuelles, ce programme prendra la forme de deux rendez-vous tenus lors des expositions, proposant une réflexion performée aux thématiques abordées par chaque commissaire. Sous la forme d’interventions live et occupant les lieux divers de l’Espace, les performances ouvriront le lieu d’exposition, donc de la production, au champ de l’activité. Offrant de nouvelles passerelles de lectures, elles fonctionneront comme une invitation à une nouvelle rencontre avec les oeuvres.

Écrivain, performeur, metteur en scène, Christophe Fiat se nourrit autant de culture pop que de grande littérature. Il a publié dix livres (récemment Héroïnes aux éditions Al Dante en 2005, La Reconstitution historique, une aventure de Louise Moore en 2006 et Stephen King Forever aux Éditions du Seuil en 2008). Christophe Fiat écrit des pièces métissant théâtre, poésie sonore et art contemporain. La mise en scène de ses textes propose dépassement de la littérature par l’excès, mais aussi comme une manière d’interpeller le spectateur tant comme auditeur que lecteur. Il a créé de nombreuses pièces individuelles et collectives dont La Jeune Fille à la bombe (2007)
et Laurent Sauvage n’est pas une walkyrie (2010) au Festival d’Avignon, ainsi que des pièces radiophoniques comme récemment Les Disques de la mort pour France Culture (juillet 2010). Entre 2007 et 2010 il a décliné diverses performances autour de l’auteur américain Stephen King à la Fondation d’entreprise Ricard, au FRAC Pays de Loire, à la Heidigalerie à Nantes et sur le répondeur du Palais de Tokyo. Il co-dirige à la revue d’art et de littérature Mission impossible.

Pour l’Espace culturel Louis Vuitton, Christophe Fiat propose une nouvelle création: Peter Pan 2010. Accompagné à la guitare électrique, il revisite le mythe du personnage de J.M Barrie sous forme d’une épopée ironique et critique qui tient dans cette formule que le héros adresse à Wendy : «Une fille vaut plus que vingt garçons».