ART | EXPO

Peter Doig

30 Mai - 07 Sep 2008
Vernissage le 30 Mai 2008

Peter Doig est fasciné par les espaces immenses où le rapport de l’homme à la nature est constamment en jeu. Il peint souvent des lieux sauvages, indéfinis, abandonnés, que l’homme traverse, laissant un signe de sa présence: canoës vides, maisons de travailleurs saisonniers, silhouettes solitaires devant des brumes flottantes.

Communiqué de presse
Peter Doig

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective en France de Peter Doig, figure incontournable de la scène artistique britannique
Composée d’une centaine d’œuvres – peintures et dessins -regroupées par thèmes, l’exposition retrace le parcours de l’artiste depuis le début des années quatre-vingt dix à aujourd’hui. Ses peintures envoûtantes dépeignent des visions de paysages issues de souvenirs oniriques.

Né en Écosse en 1959, Peter Doig a été élevé à Trinidad et au Canada. À l’âge de vingt ans, de retour en Grande-Bretagne, il suit des études artistiques à Wimbledon School of Art, puis à Saint Martin’s School of Art entre 1980 et 1983. En 1989, il reprend des études à Chelsea School of Art, après un séjour de trois ans au Canada. Dès le début des années quatre-vingt dix, son travail est reconnu, notamment grâce à une exposition personnelle à la Whitechapel Art Gallery en 1991. Son approche très caractéristique de la peinture lui permet une reconnaissance sur la scène internationale.

Au début des années quatre-vingt dix, l’artiste se détourne délibérément du post-expressionnisme abstrait américain et de la peinture figurative  pour opérer un retour aux sources, cherchant à recréer une atmosphère, forgée sur l’expérience humaine.

Fasciné par les espaces immenses où le rapport de l’homme à la nature est constamment en jeu, Peter Doig voit la nature comme source d’inspiration et d’authenticité. « À Trinidad, le paysage est omniprésent et très puissant. Moi qui ai grandi au Canada, cela m’a de nouveau frappé. Le défi est de faire de l’art dans cet environnement où l’on est si près des choses qui nous inspirent ». L’artiste peint souvent des lieux sauvages, indéfinis, abandonnés, que l’homme traverse, laissant un signe de sa présence: canoës vides, maisons de travailleurs saisonniers, silhouettes solitaires devant des brumes flottantes. La description n’est pas prépondérante dans ses œuvres, évitant un contenu narratif trop présent.

critique

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