ÉCHOS
04 Fév 2011

Perquisition compromettante à l’Institut Wildenstein

PElisa Fedeli
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Une trentaine d’œuvres d’art «disparues ou volées» a été saisie par la police, lors d’une perquisition à l’Institut Wildenstein.

Une nouvelle perquisition a été menée à l’Institut Wildenstein — centre de recherche sur l’art français — dans le cadre d’une enquête sur la succession du marchand d’art Daniel Wildenstein mort en 2001.

Depuis plusieurs années, la veuve du marchand Sylvia Roth accuse ses beaux-fils, Guy Wildenstein et son frère Alec, de lui avoir dissimulé une partie de l’immense fortune de leur père et de l’avoir déplacée dans des paradis fiscaux.

En décembre 2010, une perquisition à l’Institut Wildenstein avait permis de faire un inventaire photographique des œuvres se trouvant dans la salle des coffres. C’est l’origine inconnue ou douteuse de certaines pièces qui a alerté la police et lui a permis de recouper cette affaire avec une autre…
Début janvier 2011, une plainte portée contre X pour recel de vol a été déposée par Yves Rouart, co-héritiers d’Anne-Marie Rouart, propriétaire d’une oeuvre de Berthe Morisot disparue en 1993. Cette œuvre vient d’être retrouvée dans les coffres de l’Institut et il se trouve que Guy Wildenstein était justement l’exécuteur testamentaire de la succession Rouart!

Cette perquisition compromettante embarasse l’UMP, dont Guy Wildenstein est un membre actif. Décoré de la Légion d’Honneur par Nicolas Sarkozy en 2009, il dirige une importante galerie à New York.

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