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Peintures

05 Sep - 04 Oct 2008
Vernissage le 04 Sep 2008

Cédric Teisseire recouvre ses toiles d’une sorte de peau, faite par coulures de peinture à la seringue ou directement versée du pot, et soumet ainsi son oeuvre aux lois physiques de la pesanteur.

Communiqué de presse
Cédric Teisseire
Peintures

« Peintures: art de protéger des surfaces planes contre les intempéries tout en les exposant à la critique – Ambrose Bierce (1842—1914) » …

En cette rentrée 2008, la Galerie RX présente une exposition personnelle de Cédric Teisseire. Cette première exposition regroupe ses nouvelles séries de peintures.

Dans sa pratique de la peinture, Cédric Teisseire met en place des protocoles d’élaboration simples et systématiques qui manifestent une intelligence de l’abstraction tout en visant à poser une distance entre l’œuvre et son auteur.

Les modalités de recouvrement du tableau, – coulure à la seringue ou peinture versée directement du pot sur la surface – sont mécaniques. La coulure à la seringue, sorte de soin prodigué à une peinture dont on a tant dit la mort, ou l’excès de laque qui sèche à la manière d’une vieille peau, sont des gestes délégués en partie au sort.

En laissant le processus s’opérer seul, l’artiste se débarrasse de la subjectivité et affirme le refroidissement de la peinture. De cet écart avec le faire naissent curieusement de somptueuses icônes contemporaines qui relisent l’art abstrait et minimal avec la plus grande élégance et retrouvent une forme d’aura.

Partant de la surface même du tableau, c’est en se soumettant aux lois physiques de la pesanteur, et non plus à celles mathématiques de la géométrie, que sa peinture a quitté le monde illusionniste des images, pour glisser littéralement dans le monde réel.

Peinte le plus souvent sur de la toile cirée tendue sur châssis, la série des alias est ainsi le résultat de coulures verticales de peinture que le support imperméable du tableau rejette, refusant de l’absorber là où le peintre l’a primitivement appliquée. La peinture dégouline donc, soumise à sa propre matérialité, à sa pesanteur, sa viscosité, traçant une ligne dans le plan mais aussi dans le temps, celui d’une lente migration qui dessine l’espace d’un instant.

Vernissage
Jeudi 4 septembre. 18h-21h.

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