ART | EXPO

Gravé dans la robe

19 Oct - 23 Nov 2018
Vernissage le 18 Oct 2018

L’exposition « Gravé dans la robe » à la galerie parisienne Eva Hober, dévoile le film, les collages, sculptures et installations qui rendent compte du dernier projet de Pauline Bastard : rejouer la cérémonie des Jeux Olympiques d’Athènes de 2004 pour s’interroger sur le récit historique et mythologique.

L’exposition « Gravé dans la robe » présente à la galerie Eva Hober le dernier projet de Pauline Bastard autour des Jeux Olympiques d’Athènes 2004 dont elle reconstruit et déconstruit le récit.

« Gravé dans la robe », une exposition autour du projet Agones de Pauline Bastard

L’exposition est construite autour du projet Agones (Les jeux, en grec), que Pauline Bastard a réalisé au cours de cette année à Athènes. Il en résulte un film, des sculptures, collages et installations qui sont autant de fruits d’une tentative de réinterprétation de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’Athènes de 2004.

Le projet Agones se situe dans la continuité des précédents travaux de Pauline Bastard qui ont tous pour point commun de s’attaquer à des récits qu’elle imite, rejoue, démonte et remonte pour mieux les comprendre et dévoiler leur étrangeté. Ainsi le projet Les États de la Matière, réalisée en 2013, consiste à détruire entièrement une maison pour ramener tous ses éléments à l’état de matière première qu’elle disperse dans la nature, celui intitulé te

Alex, réalisé en 2015, la voit créer un personnage fictif qu’elle tente de faire entrer dans la vie réelle par le biais de photographies, de films, de récits et d’objets.

Avec Agones, Pauline Bastard s’interroge sur le récit historique et mythologique

Pour le projet Agones Pauline Bastard a tenté de recréer, entourée d’une équipe, le spectacle qui ouvrit les Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Dans les infrastructures olympiques aujourd’hui laissées à l’abandon, les acteurs costumés préparent comme il y a quatorze ans la représentation et s’entraînent à jouer leurs personnages et leurs attitudes, d’Athéna, Apollon et Éros à un centaure, un ange, des cariatides…

Investissant différents espaces, cette curieuse troupe de figures fantomatiques semble courir après un souvenir très lointain, incertaine de ses rôles et de leur sens, comme des enjeux de l’événement passé. Les participants s’interrogent sur la couleur de tel personnage, les attributs de tel autre, l’ordre d’arrivée de chacun, etc. Tentant de reproduire une cérémonie qui s’inspirait elle-même de représentations de personnages antiques, de fresques et de statues, ils s’interrogent sur le récit du spectacle, sur le récit historique et mythologique.

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