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Patrick Neu

14 Jan - 26 Fév 2011
Vernissage le 13 Jan 2011

Le travail de Patrick Neu plonge ses racines dans l’histoire de l’art, l’histoire des sciences et des techniques. Il dialogue aussi bien avec ses contemporains, qu’avec les orfèvres de l’antiquité ou Grünewald qui ne lui sont pas moins actuels.

Communiqué de presse
Patrick Neu
Patrick Neu

Patrick Neu est né en 1963, il vit et travaille à Wingen-sur-Moder près de Strasbourg. Il obtient son DNSEP en 1986 à l’Ecole supérieure d’art décoratif de Strasbourg où il fut étudiant de Sarkis. C’est d’ailleurs à l’invitation du même Sarkis, en 2007, qu’il participera à deux expositions, l’une au Louvre et l’autre au Musée Bourdelle.

Il fut pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1995 et en 1999 pensionnaire de la Villa Kujoyama à Kyoto. En 1997, invité par Didier Semin et Georges Didi-Huberman, il participe à l’exposition «L’Empreinte», au Centre Georges Pompidou. Il fut représenté à Paris par la galerie Patricia Dorfmann de 1995 à 1997 et par la galerie Arlogos de 1998 à 2001. Plus récemment, il a participé, en 2009, au Printemps de septembre à Toulouse, en 2010, à l’exposition d’ouverture du Centre Pompidou-Metz «Chef-d’oeuvre». Le Mamco de Genève lui a consacré une monographie (2009-2010), Dans la suie des images et les iris de la pensée.

A propos de Patrick Neu, Didier Semin révèle, dans le texte* qu’il lui consacre, que l’enjeu de l’exposition «L’Empreinte» «était de comprendre, aussi précisément que possible, comment les oeuvres étaient faites». Comme Michel Aubry ou Hubert Duprat, pour ne citer qu’eux, Patrick Neu fait partie de cette constellation d’artistes dont les oeuvres ressortent du merveilleux ou du cabinet de curiosités. Artistes qui ont une vision rare du monde et qui fabriquent des artefacts tout à la fois personnels, identifiables, riches, savants et inventifs.

Le travail de Patrick Neu plonge ses racines dans l’histoire de l’art, l’histoire des sciences et des techniques. Cette connaissance est doublée par une compréhension profonde des gestes artistiques les plus proches et les plus éloignés dans le temps. Il dialogue aussi bien avec ses contemporains, qu’avec les orfèvres de l’antiquité ou Grünewald qui ne lui sont pas moins actuels.

*Didier Semin, Locus Solus, 57, Sublimation des pattes de moineau, dans «Patrick Neu: L’instant n’en finit pas», édition du Frac Lorraine, 2008.

Vernissage
Jeudi 13 janvier 2011. 18h-21h.

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