ART | CONFERENCE

Partitions (Performances)

30 Nov - 30 Nov 2015
Vernissage le 30 Nov 2015

C’est autour des autres dimensions révélées par la physicienne Lisa Randall que cette première séquence de la cinquième saison de «Partitions (Performances)» propose d’aborder deux formes alternatives de communications et ses conséquences sur notre perception du monde.

Jean-Philippe Basello, Simon Ripoll-Hurier
Partitions (Performances)

Les recherches menées sur les particules par Lisa Randall, physicienne et professeure à l’Université d’Harvard (Warped passages. Unraveling the mysteries of the Universe’s Hidden Dimensions, Harper Collins, 2005), ont révélé l’existence de dimensions cachées que la physique quantique est en mesure de formuler alors qu’elles nous demeurent impossibles à percevoir.

Aux trois dimensions de l’espace qui nous sont connues, Lisa Randall en imagine d’autres susceptibles de transformer notre rapport à l’espace-temps. C’est autour de ces autres dimensions que cette première séquence de la cinquième saison de Partitions (Performances) propose d’aborder deux formes alternatives de communications et ses conséquences sur notre perception du monde.

Dans le cadre du projet «Diana», Simon Ripoll-Hurier est allé à la rencontre des chasseurs de fantômes du New Jersey et a participé à leurs tentatives d’entrer en communication avec les défunts.

Dans le jargon radioamateur, «A Silent Key» désigne un opérateur décédé, et qui a, par conséquent, cessé d’émettre (et d’actionner la «clé de morse»). Pour les passionnés des phénomènes de «Voix Electroniques», au contraire, les esprits des défunts ne cessent jamais d’émettre, et l’on peut utiliser radios et détecteurs d’ondes pour rentrer en contact avec eux. L’été dernier, Simon Ripoll-Hurier a filmé un groupe de chasseurs de fantômes dans le New Jersey. Si ces derniers sont passés maîtres dans l’art de faire parler les machines, c’est aussi un exercice de ventriloquie que l’artiste proposera, accompagné de deux complices (Myriam Lefkowitz & Nicolas Doutey). Cette performance s’intègre dans «Diana», un projet filmique au long cours autour de la question de la communication à distance.

Jean-Philippe Basello propose avec la création d’un nouveau temps grammatical du futur d’explorer «le potentiel d’un pensée déconditionnées du corps et les conséquences de cette autonomie sur le rapport à la pensée du temps».

Après sa société de ContreDesign, présentée l’an dernier à la Fondation d’entreprise Ricard, Jean-Philippe Basello revient proposer une nouvelle recherche prospective autour de la création d’un nouveau temps grammatical: le futur extra-progressif et ses possibles conséquences sur l’évolution de la pensée. Partant du constat que 62 % des temps de conjugaison de la langue française décrivent le passé contre un peu moins de 10 % pour ceux du futur, Jean-Philippe Basello exposera l’intérêt d’une pensée projetable dans le futur.

Informations
Lundi 30 novembre 2015 à 19h
Entrée libre

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