— Directeur de la publication : Gaël Charbeau
— Éditeur : Particules, Paris
— Parution : déc. 2004 – janv. 2005
— Format : 42 x 29,50 cm
— Illustrations : quelques, en noir et blanc
— Pages : 12
— Langue: français
— Prix : gratuit
Édito
par Gaël Charbeau (p. 2)
Ce nouveau numéro de Particules, relativement dense, oblige une fois encore à penser l’art dans sa dimension politique. Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que derrière chaque forme, chaque choix esthétique se cache une conception du monde, de l’homme, de l’univers.
Les perspectives que propose Cyril Jarton en tribune (p. 3) peuvent faire frémir ; elle permettent d’adopter un regard tout à fait différent sur la société telle qu’on nous la présente. Être amateur d’art, c’est peut-être chercher à mesurer pleinement la distance qui nous sépare de la Vérité. Pas cette vérité quotidienne qui hante les journaux télévisés, pas cette vérité des faits qui colle aux dents. S’interroger sur l’art, sur ce produit de l’homme, c’est accepter l’incertitude, le sensible, le mouvant, l’étrange. L’inexplicable. C’est, dans un monde où l’on tranche, accepter la petite part : en voici dix pages.
(Texte publié avec l’aimable autorisation de Particules)
parisART sur Instagram